Retraite : 5 périodes non-travaillées qui permettent tout de même de cotiser
Quiconque espère profiter d’une retraite digne de ce nom se doit de travailler. Cependant, il est possible de cotiser certains trimestres y compris quand on n’est pas professionnellement actif. Explications.

Vous avez prévu de partir à la retraite sous peu ? Rappelez-vous, dans ce cas, les trimestres auxquels vous avez droit. Comme l’expliquait récemment Planet, il n’est pas toujours nécessaire de travailler trois mois durant pour en acquérir un - parfois, en revanche il faut s’échiner davantage. Tout dépend alors des revenus perçus par tout un chacun puisque, en matière de cessation d’activité, c’est moins de durée que d’argent que l’on parle.

Ou plutôt… de cotisations. En effet, pour valider un trimestre de retraite, il faut avoir cotisé sur la base d’au moins 150 smic horaires bruts ce qui, en 2021, représente 1 537,50 euros. Il n’existe pas de durée de temps limite, rappelle d’ailleurs Pleine-Vie sur son site. Cependant, il n’est pas possible d’obtenir plus de quatre trimestres sur une seule année de travail ; quand bien même l’on touche assez (6 150 euros a minima en 2021) pour y prétendre. 

En l’état actuel des choses, il faut pouvoir afficher 172 trimestres de retraite pour ne pas souffrir d’une minoration sur sa pension au moment du départ, pour un individu né en 1973 ou après coup. Autant dire qu’il faudra travailler de longues années !

Retraite : tous les trimestres ne nécessitent pas de travailler

Fort heureusement, dans certains cas il n’est pas nécessaire de travailler pour obtenir ces précieux trimestres (qui ne constituent pas l’unique inconnue de l’équation qui déterminera le montant de votre pension !). Dans d’autres, il reste essentiel de s’échiner, mais les revenus dégagés importent peu. Ainsi, les exploitants agricoles valident 4 trimestres par an, indépendamment du montant réellement cotisé. 

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Pour vous aider à préparer votre départ plus sereinement, Planet vous propose une liste, basée sur celle de la Caisse nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV), des périodes non-travaillées ouvrant des droits à la retraite. Plus d’informations à ce sujet dans notre diaporama.

1 - La période de maternité

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1 - La période de maternité

Plusieurs périodes non-travaillées sont dites "assimilées". Concrètement, aux yeux des autorités compétentes, elles sont considérées comme n’importe quel autre moment passé à travailler et à cotiser, ou presque. Cependant, précise Pleine-Vie, il est indispensable d’être un assuré social - c’est-à-dire avoir exercé et cotisé en amont - pour en bénéficier. La maternité fait partie de ces exemples. Ainsi, une majoration de 4 trimestres est gratuitement accordée dès lors qu’un foyer accueille un nouvel enfant. S’il est élevé au sein de la famille, quatre autres trimestres sont offerts.

2 - Les périodes de maladie

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2 - Les périodes de maladie

Comme la maternité, les périodes de maladie, de maladie longue, d’invalidité ou d’accident du travail ouvrent l’accès à des droits à la retraite. Attention, cependant, il faut là encore avoir été assuré social en amont de pareils événements pour pouvoir obtenir les précieux trimestres. En cas de doute, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre caisse de retraite.

3 - Les périodes de chômage

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3 - Les périodes de chômage

Depuis peu, le chômage partiel ouvre accès à des droits à la retraite. Attention, cependant, ce n’est vrai que dans le cadre de l’épidémie de coronavirus Covid-19 ! En temps normal, ne comptez pas sur ce dispositif pour vous aider à cesser votre activité professionnelle. Le chômage, en revanche, permet de cotiser des trimestres de retraite.

4 - Le service national universel

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4 - Le service national universel

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