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Les chiffres du nombre de demandeurs d'emploi pour le mois de janvier a été établi à 3,169 millions. Une augmentation de 10,7% par rapport au mois de janvier de l'année précédente, approchant ainsi le pic de 1997.

© AFPComme il fallait s'y attendre, les chiffres du chômage ne sont pas bons. Pour le vingt et unième mois d'affilé, le nombre d'inscrits à Pôle Emploi est en augmentation. Pour le mois de janvier 2013, on compte 3 169 300 personnes inscrites sur les listes de l'agence, soit 10,7% de plus qu'en janvier 2012, et +1,4% en un mois. Etabli en janvier 1997 avec 3 205 300 demandeurs d'emploi, le record pourrait bientôt être battu si la hausse se confirme dans les mois à venir. Un bémol cependant : de 24 000 chômeurs en plus ont dû être rajoutés en raison de la mise en place de nouvelles règles de radiation, nous apprennent le ministère du Travail et Pôle emploi.

Les chiffres publiés correspondent au nombre de demandeurs d'emploi qui est à dissocier du taux de chômage. Le premier est calculé par le service statistique du ministère du Travail, Pôle emploi et la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares). Publiés chaque fin de mois pour le mois suivant, ils ne prennent en compte que les personnes inscrites à Pôle emploi. Ceux qui, pour des raisons diverses, choisissent de rechercher un emploi par un autre moyen ne sont pas répertoriés.

Le taux de chômage est lui calculé par l'Insee, selon une enquête menée régulièrement toute l'année sur un échantillon de la population. Plus long et plus laborieux, ce mode de calcul considère davantage de paramètres. Il est le seul admis au niveau international pour faire des comparaisons avec les autres pays. C'est la différence entre ces deux modes de calcul qui alimentent régulièrement les polémiques entre la droite et la gauche sur les chiffres du chômage.