Ces scandales sexuels qui ont ébranlé les politiquesabacapress
Pierre Joxe, ancien ministre de François Mitterrand, est visé par une plainte pour agression et harcèlement sexuels. D'autres hommes politiques avant lui ont été accusés et ont fait la une des médias. Retour sur ces événements, en France et à l'étranger.
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Pierre Joxe, accusé d'"agression sexuelle"

Pierre Joxe, accusé d'© abacapress

Une ancienne employée de Pierre Joxe a déposé plainte contre lui mardi 12 novembre 2019 pour agression et harcèlement sexuels, rapporte Le Monde. Cette auxiliaire de vie a travaillé au sein du domicile de l’ancien ministre de septembre 2017 à décembre 2018, où elle s’occupait de son épouse, aujourd’hui décédée, et qui était atteinte d’une lourde maladie dégénérative.

Selon le quotidien du soir, cette femme de 40 ans dénonce des "attouchements sexuels répétés" qui se seraient produits entre avril et juin 2018. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. Pierre Joxe affirme ne s’être "jamais livré à ce genre de choses sur personne contre sa volonté" et son avocat a annoncé à BFMTV qu'il allait porter plainte pour dénonciation calomnieuse.

Interrogée par Le Figaro, l’avocate de la plaignante affirme que Pierre Joxe aurait "rapidement" mis en place "un climat d’incertitude, en lui disant qu’elle n’a pas les diplômes nécessaires et qu’il n’est pas sûr de pouvoir la garder". "C’est dans ce double contexte qu’il commence à lui faire des compliments sur son physique, à lui caresser les mains", ajoute l’avocate. Selon elle, la situation aurait empiré au printemps 2018 : "Il lui arrive à plusieurs reprises de se coller derrière elle, de la frotter, de lui soulever son t-shirt, de lui presser les seins, de lui mettre des mains aux fesses. Un autre soir, il prétexte qu’il doit lui parler, s’approche d’elle dans sa chambre, lui saisit le visage pour l’embrasser. Elle le repousse, hurle", ajoute-t-elle auprès du quotidien.

Le dépôt de cette plainte a eu lieu quelques jours seulement avant le procès en diffamation que Pierre Joxe a intenté contre Ariane Fornia, qui accuse l’ancien ministre de l’avoir agressée à l’Opéra Bastille de Paris lors d'une représentation en 2010. Selon elle, il lui aurait mis la main sur la cuisse à plusieurs reprises. Si les faits sont aujourd’hui prescrits, ce pilier de la mitterrandie a dénoncé "un tissu de contre-vérités". L’avocat de Pierre Joxe assure auprès du Figaro qu'il s'agit d'un "curieux timing" alors que ce procès doit se tenir le 18 novembre.

Robert Rochefort, pris en flagrant délit de masturbation

Robert Rochefort, pris en flagrant délit de masturbation© abacapress

Le vice-président du MoDem, Robert Rochefort, a été interpellé pour exhibition sexuelle dans un magasin de Castorama le 31 août 2016, a indiqué quelques jours plus tard RTL. Celui qui est aussi eurodéputé a été aperçu en train de "se soulager" à proximité d'enfants dans un Castorama des Yvelines.

Entendu pendant 48 heures par les enquêteurs, Robert Rochefort a ensuite été remis en liberté après avoir obtenu son accord pour une procédure de composition pénale. Cela veut dire que l'homme politique a reconnu les faits d'exhibition et qu'il évitera un procès. Il a expliqué aux policiers avoir " besoin de se masturber" quand il est "en situation de stress".

Interrogé par BFMtv, peu après Robert Rochefort avait alors confié être "sous le choc". "Ce que dit RTL n'est pas exact. Si c'était exact, je ne serais pas libre. Je ne me suis jamais exhibé devant des enfants. Je me suis fait piéger, car je n'ai pas voulu passer la nuit en garde à vue. Est-ce que j'ai paniqué, est-ce que j'ai eu peur ? J'ai reconnu des choses fausses", a-t-il fait savoir, ajoutant qu'il avait été "menacé".

Le président du MoDem, François Bayrou, a appelé samedi Robert Rochefort pour lui demander de démissionner de ses fonctions au sein du parti centriste.

Denis Baupin, le "DSK vert"

Denis Baupin, le © abacapress

Le site Médiapart et la radio France Inter ont publié en mai 2016 les témoignages de nombreuses élues se disant victimes de harcèlements, voire d’agressions sexuelles de la part de Denis Baupin, député (ex-EELV) de Paris. Dans la foulée, l'élu parisien a démissionné de son poste de vice-président de l'Assemblée tout en continuant à nier les accusations à son égard. Il a également porté plainte mardi pour diffamation.

Concernant les faits qui lui sont reprochés, ils se seraient déroulés entre 2011 et 2012. À cette époque, celui qui n’était pas encore marié à Emmanuelle Cosse aurait envoyé des textos lubriques à plusieurs conseillères de son parti, allant même jusqu’à user de sa supériorité. "Il m’a plaquée contre le mur en me tenant par la poitrine, et a cherché à m’embrasser. Je l’ai repoussé violemment", raconte l’une ; "J’ai reçu une centaine de messages. Du type : 'Je suis dans un train et j’aimerais te sodomiser en cuissardes", se souvient une autre ; "J’étais seule avec Denis. Il s’est mis à me courir après autour du bureau", explique une autre.

Cette affaire a été classée sans suite pour prescription en mars 2017, comme le rapporte Le Monde. "Les faits dénoncés, aux termes de déclarations mesurées, constantes et corroborées par des témoignages, sont pour certains d’entre eux susceptibles d’être qualifiés pénalement. Ils sont cependant prescrits", a expliqué François Molins, procureur de la République.

Michel Sapin et la culotte d'une journaliste

Michel Sapin et la culotte d'une journaliste© abacapress

Le ministre de l'Économie est accusé dans un livre sorti le 20 avril 2016 d'avoir "fait claquer" la culotte d'une journaliste qui l'accompagnait au forum de Davos, en janvier 2015. Selon les deux journalistes, auteurs de l'Élysée off, le ministre des Finances aurait tout simplement "fait claquer l’élastique de [la] culotte" d’une "reporter en pantalon taille baisse", penchée devant lui pour ramasser un stylo. Michel Sapin a aussitôt démenti cette information. 

Pour démêler le vrai du faux, Métronews a contacté le collectif "Bas les pattes", dont fait partie la journaliste en question. Au nom du collectif, une journaliste de Médiapart a expliqué qu’il "ne s’agi(ssait) ni d’une culotte qu’on fait claquer ni d’une main aux fesses", précisant que le ministre avait en réalité "touché le bas du dos" de la reporter.

Dominique Strauss-Kahn, ou l'affaire du siècle

Dominique Strauss-Kahn, ou l'affaire du siècle© abacapress

C'est sans doute l'affaire politico-sexuelle la plus médiatisée de tous les temps. En mai 2011, alors que Dominique Strauss-Kahn, président du FMI à l'époque, allait se porter candidat à l'élection présidentielle, il est arrêté à l'aéroport international John Fitzgerald Kennedy. Quelques heures auparavant, il aurait agressé sexuellement Nafissatou Diallo, une femme de ménage de l'hôtel Sofitel de New York. Des traces du sperme de DSK avaient été retrouvées sur les vêtements de la femme de chambre. 

Mais finalement, en août de la même année, l'ex-patron du FMI bénéficiera d'un non-lieu de la part de la justice américaine avant qu'une transaction financière ne mette fin à la procédure engagée au civil l'année suivante.

Anthony Weiner : l'élu américain qui envoyait des photos coquines

Anthony Weiner : l'élu américain qui envoyait des photos coquines© abacapress

Anthony Weiner est un élu démocrate qui était considéré comme l'un des espoirs pour la prochaine élection du maire de New York... Jusqu'au lundi 6 juin 2011. L'élu a en effet avoué avoir posté plusieurs photos coquines sur son compte Twitter.

Plusieurs photos à caractère érotique (comme celle d'un slip ou d'un torse nu) avaient été postées depuis le compte d'Anthony Weiner depuis le 15 mai 2011. Des photos qui pouvaient être visibles pour toute personne consultant son profil. Ce dernier avait nié être à l'origine de ses photos, clamant que son compte avait été piraté.

Lundi 6 juin 2011, sous la pression médiatique, l'élu démocrate a avoué être responsable de ces clichés, en précisant qu'il s'agissait d'une erreur de manipulation et qu'il pensait envoyer les photos à de jeunes femmes, en privé. 

 Le président Barack Obama lui-même s'est mêlé de l'affaire, annonçant aux médias américains lundi 13 juin : "Je peux vous dire que si c'était moi, je démissionnerais".

 Anthony Weiner a en effet démissionné trois jours plus tard, le jeudi 16 juin 2011.

Georges Tron : accusé d'agression sexuelle par deux femmes

Juste après l'éclatement de l'affaire DSK, deux femmes ayant travaillé avec Georges Tron, député et maire de Draveil, portent plainte contre ce dernier pour agression sexuelle. Un scandale qui obligera l'ancien secrétaire d’État chargé de la Fonction publique à quitter ses fonctions.

Les deux femmes qui ont travaillé à la mairie de Draveil, accusent George Tron d'avoir abusé d'elles. Les accusations pourraient être qualifiées "d'agression sexuelle et de viol".

 "Quand je vois qu'une petite femme de ménage est capable de s'attaquer à Dominique Stauss-Kahm, je me dis que je n'ai pas le droit de me taire", a confié une des victimes au Parisien dans un article de décembre 2017.

En mai 2011 une plainte est déposée, une enquête est ouverte et la procureure d’Évry annonce : "si les faits dénoncés sont établis, ils seraient susceptibles de recevoir la qualification d'agression sexuelle et de viol". Toujours en fonction, Georges Tron démissionne de son poste de secrétaire d’État cette même année.

Le 9 décembre 2013, le tribunal rend son jugement : le non-lieu pour Georges Tron. Les plaignantes font donc appel, "la chambre d'instruction a infirmé le non-lieu". En 2015, le politique demande un pourvoi en cassation qui est rejeté, Georges Tron doit donc être jugé à la cour d'assises.

L'audience doit avoir lieu en décembre 2017, mais elle est renvoyée.

 · Tous les détails sur l'affaire George Tron

La femme de Georges Pompidou et les parties fines : l'affaire Markovic

La femme de Georges Pompidou et les parties fines : l'affaire Markovic© abacapress

En 1968, une sombre affaire touche Georges Pompidou quelque mois après que ce dernier a quitté ses fonctions de Premier ministre.

Le 1er octobre 1968, le corps d'un homme yougoslave d'une trentaine d'années est découvert dans une décharge publique. Il s'agit de Stefan Markovic, un ancien garde du corps d'Alain Delon.

Au fur et à mesure que l'enquête avance, le fait divers se change en affaire politique. Selon une lettre anonyme publiée dans Le Figaro, la victime organisait des "soirées chaudes" auxquelles des hauts fonctionnaires auraient été présents. Des rumeurs parlent même de photos compromettantes sur lesquelles on verrait Claude Pompidou, la femme de l'ex-Premier ministre de l'époque.

Très vite, George Pompidou se défend et dénonce un complot visant à enterrer ses ambitions présidentielles, persuadé que des ennemis travaillant au cabinet du général de Gaulle sont derrière ces rumeurs.

L'affaire du meurtre n'a pas été résolue, mais les rumeurs n'auront pas raison de la carrière politique de George Pompidou, élu président de la République le 20 juin 1969.

Cette affaire aura néanmoins brisé les liens qui unissaient Georges Pompidou au général de Gaulle, le premier ayant reproché au second son silence et son manque de soutien tout au long de cette affaire. 

 Crédit photo : © Steiner Egon/Wikimedia

Bill Clinton et Monica Lewinsky

Bill Clinton et Monica Lewinsky© abacapress

L'affaire Lewinsky est certainement l'un des scandales qui a le plus défrayé la chronique outre-Atlantique.

Le scandale éclate à la fin des années 90, lors d'une procédure judiciaire ouverte à la suite d'une plainte de Paula Jones, une fonctionnaire de l'Arkansas, qui avait accusé Bill Clinton de harcèlement sexuel.

Monica Lewinsky, ancienne stagiaire à la Maison-Blanche qui aurait entretenu une relation avec Bill Clinton de 1995 à 1997, est appelée à témoigner pour étayer les accusations retenues contre le président des États-Unis.

Il apparaît que la jeune femme avait confié à l'une de ses collègues, Linda Tripp, des détails sur sa relation avec le président dans des conversations que cette dernière avait enregistrés.

Après avoir nié qu'elle avait eu des relations physiques avec Bill Clinton, Monica Lewinsky est obligée de dévoiler la vérité en janvier 1998, quand Linda Tripp communique les enregistrements de ses conversations au procureur Kenneth Starr. 

Bill Clinton, de son côté, nie sous serment le fait d'avoir eu des "rapports sexuels" ou "une relation sexuelle" avec Monica Lewinsky. Il avouera plus tard avoir menti au peuple américain, tout en admettant qu'il avait eu un "contact intime inapproprié" avec Mademoiselle Lewinsky, jouant sur le sens du mot "relation sexuelle". Car d’après la jeune femme, leurs relations consistaient en des fellations sans pénétration.  

Cette affaire, médiatisée à outrance, a mené à l'impeachement, une procédure de mise en accusation d'un haut fonctionnaire visant à le destituer. Bill Clinton a finalement été sauvé et a pu finir son mandat de président des États-Unis.

Dominique Baudis et l'affaire Alègre

Dominique Baudis et l'affaire Alègre© abacapress

Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse, a été cité dans le cadre de la sordide affaire Alègre en 2003.

En 2002, Patrice Alègre, arrêté quelques années plus tôt, est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans pour plusieurs meurtres et viols.

En Haute-Garonne, des gendarmes continuent d'enquêter sur l'affaire et, en mai 2003, deux prostituées interrogées dans le cadre de l’affaire citent le nom du maire de Toulouse qui serait impliqué dans des "parties fines" de même que des policiers et d’autres personnalités toulousaines.

Dominique Baudis, accusé de proxénétisme, de viol, de meurtre et d'actes de barbarie, parle lui-même de cette affaire au journal de 20 heures de TF1 en dénonçant un complot mené par les "milieux liés à l'industrie pornographique". Dominique Baudis a en effet été président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, et un farouche opposant à la pornographie.

En juillet 2005, l'innocence de Dominique Baudis est reconnue par la cour d'appel de Toulouse qui confirme un non-lieu général. Les prostituées ayant cité son nom dans l’affaire ont été reconnues coupables de dénonciation calomnieuse et ont été condamnées à deux et trois ans de prison avec sursis par le Tribunal correctionnel de Toulouse en 2009.

Crédit photo : © Trampo /Wikimedia

Silvio Berlusconi et le Rubygate

Silvio Berlusconi et le Rubygate© abacapress

Le président du Conseil des ministres italien, connu pour être très (trop?) entreprenant avec les femmes, a été au cœur d’une affaire judiciaire à caractère sexuel huit ans plus tôt.

L'homme politique est en effet accusé d'avoir incité à la prostitution une danseuse de discothèque encore mineure.

La jeune femme, surnommée Ruby, avait été arrêtée en mai 2010 par la police italienne pour vol et a été libérée à la demande de Silvio Berlusconi en personne.    

Depuis janvier 2011, une enquête est ouverte contre Silvio Berlusconi concernant l'abus de position et l'exploitation sexuelle de mineure.

 Le  "Rubygate" comme l'a surnommé la presse, devrait connaître un nouvel épisode le 31 mai 2011, date de la reprise du procès entamé le 6 avril.

En première instance l'homme politique italien a été condamné à sept ans d'emprisonnement pour prostitution de mineure, abus de pouvoir. Il a ensuite été acquitté en mars 2015 par la Cour de cassation. Un autre procès devrait avoir lieu fin janvier 2018, Silvio Berlusconi devra comparaître une nouvelle fois dans le cadre de cette affaire, comme l'indique Ouest France.

Patrick Balkany et la plainte pour viol et menace avec armes

Patrick Balkany et la plainte pour viol et menace avec armes© abacapress

Patrick Balkany, déjà condamné en mai 1996 par la justice pour avoir fait travailler des employés de la mairie à son domicile, a fait l’objet en juillet 1996 d’une plainte pour "viol et menace avec armes". 

 La plainte avait été déposée par la compagne de l’ancien maire de Levallois-Perret qui aurait été forcée, sous la menace d’une arme, à lui faire une fellation. 

L’affaire n’a cependant pas connu un grand retentissement puisque la plainte a été retirée peu après.

Moshe Katsav : le président destitué à cause d'une accusation de viol

Moshe Katsav : le président destitué à cause d'une accusation de viol© abacapress

En 2006, le président israélien Moshé Katzav est accusé de viol par une ancienne collaboratrice qui prétend avoir été forcée à avoir des rapports sexuels sous peine de perdre son poste.

L'hypothèse du complot, bien que défendue par le président israélien de l'époque, est écartée quand, en janvier 2007, ce dernier demande sa suspension temporaire. Il démissionne en juin de la même année.

En décembre 2010, Moshe Katsav est reconnu coupable, non pas d'un viol, mais de deux, dont l'un datant des années 90 sur l’une de ses subordonnées, alors qu'il était ministre du tourisme.

En mars 2011, l'ancien président a été condamné à sept ans de prison ferme mais a fait appel. Sa peine sera cependant confirmée.

L'ancien président a obtenu une remise de peine en décembre 2016. Son avocat, Me Tzion Amir, a annoncé : "la décision de la commission de libération est justifiée, elle met fin aujourd'hui à un long processus". Selon Le Point, il a été soumis à quelques contraintes, notamment rester chez lui entre 22 heures et 6 heures, il ne peux pas s'exprimer devant les médias pendant deux ans et Moshe Katsav n'a pas le droit de sortir du pays.

Crédit photo : © Amir Gilad/Wikimedia

Dominique Ambiel et la prostituée mineure

Dominique Ambiel et la prostituée mineure© abacapress

Dominique Ambiel a été l'un des conseillers en communication de Jean-Pierre Raffarin de 2002 à 2004. 

L'homme politique s'est retrouvé au coeur d'un scandale en avril 2004 après avoir été interpellé en compagnie d'une prostituée roumaine mineure.

Condamné à verser 2 500 euros d'amende ainsi qu'un euro symbolique à l'association de protection de l'enfance "La voix de l'enfant", la cour d'appel de Paris a cependant relaxé Dominique Ambiel de l'accusation "d'outrages à agents de la force publique" portée par les policiers l'ayant interpellé. 

L'homme politique a cependant continué de nier les faits qui lui avaient été reprochés, plaidant la théorie du complot. Selon lui, la jeune prostituée aurait fait irruption dans sa voiture juste avant l'intervention de la police.