Les 12 coups de midi : Bruno et Émilien millionnaires, ils se confient sur leur nouvelle vie

Ils font partie du cercle des grands maîtres des 12 coups de midi. Après son élimination, Émilien, jeune étudiant en histoire de 22 ans, est reparti en juillet 2025 avec plus de 2,5 millions d’euros de gains et de cadeaux, pulvérisant tous les records en 647 participations. Il détrône ainsi Bruno Hourcade, qui avait accumulé au total 1 026 107 euros en 2021.

Pourtant, ces millions n’ont pas la même signification pour les deux champions. Les stratégies financières des gagnants du jeu de Jean-Luc Reichmann se révèlent aussi uniques que leur parcours, illustrant deux visions de la vie après avoir décroché le jackpot. À quoi ressemble le quotidien des millionnaires ? Explications.

Bruno Hourcade évoque son rapport à l'argent : plutôt économe ou flambeur ?

Pour Bruno, la prudence est reine. L’ancien champion aux 252 participations a vu sa vie basculer doublement en devenant millionnaire, après avoir perdu son emploi pendant son incroyable parcours télévisuel. Cet événement a ancré en lui un besoin irrépressible de sécurité financière pour l'avenir.

"Je considère avoir un rapport assez sain avec l'argent. Je ne fais pas de folies. La manière dont je dépense mon argent est alignée avec mes valeurs donc je n'ai pas de problème à en parler", explique pour Télé-Loisirs celui qui est revenu à la télévision ce mois-ci dans Ça se discute sur RMC Life. L’ancien chargé d'études pour une régie publicitaire a surtout misé sur la pierre. Ses investissements immobiliers dans la région de Pau sont au cœur de sa stratégie.

"Je fais des placements de bon père de famille en me disant que j'ai les revenus de mes loyers qui tombent tous les mois", avoue-t-il à nos confrères avant d'admettre une crainte : "Ma peur est de perdre cet argent", reconnaît l'ancien champion "économe" dans ses finances. "Cela aurait été dommage d'investir en espérant gagner dix fois plus et de finalement tout perdre."

Bruno Houcarde s'offre "un gros voyage par an" avec ses gains

Côté train de vie, Bruno affirme que "c'est un peu des vacances permanentes" au quotidien. "Je suis intéressé par tellement de domaines que je ne m'ennuie jamais", confie le Palois investi dans le milieu associatif LGBTQIA+ de sa ville. Ce qui ne l'empêche pas de voyager à travers le monde dès que l'occasion se présente. 

"Je m'offre un seul gros voyage par an. Et chaque année, je le fais avec une personne différente. Ça coûte excessivement cher alors les gens ne peuvent pas forcément suivre", confie le millionnaire qui n'hésite pas à casser sa tirelire, comme pour son premier voyage à Orlando aux États-Unis où il a séjourné dans l'hôtel d'un célèbre parc d'attractions. "Ça a fait exploser la note mais c'était plus pratique."

Émilien : les voyages et les études avant les placements ?

À l’opposé, Émilien semble vouloir prendre son temps. Avec une fortune plus de deux fois supérieure à celle de son prédécesseur, cet ex-étudiant en histoire n’a pas encore de plan financier précis. Sa priorité immédiate ? Profiter des nombreux voyages inclus dans ses gains. "Je vais d'abord partir à Dublin puis à Venise. Je vais essayer d'en profiter au maximum", a-t-il expliqué à Gala.fr en juillet 2025.

Loin de s'angoisser pour la gestion de sa fortune, il confiait dans les médias ne pas savoir encore précisément ce qu'il ferait de l'argent. Au lieu de ça, Emilien s'est octroyé une année sabbatique et met sa notoriété au service des réseaux sociaux où il s'illustre dans sa vocation de streamer sur Twitch.

Comment Emilien gère-t-il l'avalanche de cadeaux ?

Au-delà de l'argent, les deux grands champions doivent faire face à un problème logistique de taille : la gestion des cadeaux. Émilien se retrouve aujourd'hui à la tête d'un véritable parc automobile avec 23 voitures et 11 scooters. Un casse-tête pour un jeune millionnaire. "C'est assez inutile dans la vie de tous les jours d'avoir 23 voitures, donc ça part à la vente", a-t-il logiquement déclaré sur RTL face à Faustine Bollaert.

Son dauphine Bruno avait rencontré le même défi avec notamment ses "neuf télés et neuf consoles". Après avoir fait "de nombreux cadeaux à ses proches", le trentenaire a revendu le surplus. Une étape incontournable pour transformer ces lots parfois insolites en capital plus facile à gérer.