Pouvoir d'achat : à quelles aides n'aurez-vous (peut-être) bientôt plus droit ?Istock
Depuis des mois, désormais, le gouvernement multiplie les mesures de soutien à l'attention des Françaises et des Français. Cela étant dit, certains coups de pouce seront bientôt amenés à disparaître…
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Il s’agirait de penser à l’après. Depuis des mois, déjà, les Françaises et les Français font face à une inflation grandissante. Celle-ci n’a de cesse d’accélérer, indique Ouest-France sur son site, qui souligne combien les prévisions de l’Institut national de la statistique et des études économiques ont pu s’avérer correctes. En juin 2022 et sur un an au total, sa hausse s'établissait alors à 5,8%. C’est beaucoup — plus que ce qu’a pu prévoir l’exécutif au moment de décider de la mise en place de nouveaux dispositifs ou de la revalorisation des pensions de retraites. Ces dernières devraient théoriquement grimper de 4% en juillet, pour un versement en août. 

Parmi les autres coups de pouce envisagés par l’Etat et finalement entrés en vigueur pour lutter contre l’inflation figure un panel de mesures assez hétéroclite. Il faut mentionner le bouclier tarifaire, pavois brandi initialement par Jean Castex pour préserver les ménages de France de la hausse des tarifs de l’électricité ou du gaz, mais aussi la remise de 18 centimes sur le litre de carburant. Sans oublier, bien sûr, l’indemnité inflation

Inflation : savez-vous à quels coups de pouce vous avez eu droit ?

En pratique, liste le site spécialisé Tout sur mes finances, les Françaises et les Français auront eu droit à un certain nombre de coups de pouce. Il y a eu la mise en place d’un bouclier (le terme semble cher à l’exécutif) sur les loyers, pour limiter l’impact de l’inflation sur les locataires, la revalorisation d’un nombre conséquent de prestations sociales (du contrat-jeune à l’allocation de solidarité pour les personnes âgées), en passant par la suppression annoncée d’impôts comme la contribution à l’audiovisuel public (CAP, ex-redevance audiovisuelle).

Pour autant, le chef de l’Etat et son gouvernement préparent aujourd’hui la fin de certaines prestations…

Inflation : quelles prestations vont bientôt disparaître ?

Certains n’hésitent pas à parler d’un véritable “scandale”. C’est le cas de Pierre-Henri Dumont, le secrétaire général adjoint des Républicains (LR). Au micro de France Info, il revenait ce lundi 11 juillet sur la décision du gouvernement de mettre un terme au bouclier tarifaire, érigé à l’occasion de la précédente mandature. 

Une telle mesure, explique-t-il pourrait avoir des conséquences très graves pour la “classe moyenne” de l’Hexagone. “Aujourd'hui, on a en France toute la classe moyenne qui passe son temps à toujours tout payer", déplore-t-il non sans estimer que cette dernière “ne reçoit jamais un seul centime de solidarité nationale".

Dans les faits, pourtant, il ne faut pas penser que le gouvernement travaille aujourd’hui à la suppression pure et simple du bouclier tarifaire. L’exécutif a dans l’idée de remplacer ce dispositif par une version plus ciblée, ce qui implique qu’une partie des Françaises et des Français n’y auraient plus accès. Mais d’autres continueront à bénéficier d’un coup de main plus spécifique. C’est précisément ce contre quoi Les Républicains se dressent vent debout. "On se battra contre ce projet totalement funeste qui fera des sociétés à deux vitesses", assène ainsi le secrétaire général adjoint.

Inflation : quid de la remise sur le carburant ?

Rebelote sur la ristourne de 18 centimes appliquée sur l’achat d’un litre de carburant. Ce coup de pouce, explique BFMTV sur son site, est lui aussi voué à disparaître. Là encore, a fait savoir le gouvernement, il ne s’agit pas d’une suppression pure et simple : un nouveau dispositif a été pensé en remplacement. "L’indemnité carburant pour les travailleurs modestes pourra être mise en œuvre à compter d’octobre, selon l’issue des débats parlementaires", a ainsi détaillé l’exécutif.

Cette nouvelle remise se présentera sous la forme d’une indemnité dont le montant devrait osciller entre 100 et 300 euros par véhicule et par actif. "Tous les travailleurs, salariés, apprentis, agents publics ou indépendants, seront concernés", ont également ajouté les autorités.