Médicaments, loyers, ordures... 9 choses qui vont vous coûter plus cher si le budget 2026 passe

Publié par Elise Laurent
le 20/10/2025
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Le projet de budget pour 2026, s’il est voté, contient une série de mesures qui menacent d’impacter lourdement le pouvoir d’achat des Français, de la santé aux impôts en passant par les dépenses du quotidien.
 

Alors que le gouvernement cherche à réaliser d'importantes économies pour réduire le déficit public, le Projet de Loi de Finances (PLF) et son volet social (PLFSS) pour 2026 misent sur des hausses ciblées. Ces mesures, qui évitent d’augmenter directement les impôts, feront grimper le reste à charge des ménages. Planet.fr décrypte les neuf changements majeurs qui pourraient peser sur votre portefeuille dès l'année prochaine.

Santé : un reste à charge en forte hausse

Le secteur de la santé est en première ligne de cet effort. Le PLFSS pour 2026 prévoit de doubler la franchise médicale sur les médicaments, qui passerait de 1 euros à 2 euros par boîte. De même, la participation forfaitaire pour une consultation médicale ou un acte de radiologie atteindrait 4 euros, contre 2 euros aujourd'hui.

Pour les malades chroniques et les familles, l'impact annuel pourrait dépasser la centaine d'euros, car le plafond de ces frais est également relevé de 50 euros à 100 euros. Le projet inclut aussi une taxe exceptionnelle de 2,05 % sur les cotisations des mutuelles, qui devrait inévitablement être répercutée sur les primes payées par les assurés.

Impôts et retraites : un pouvoir d’achat menacé

L'impact sur votre budget ne s'arrête pas là. Le gouvernement envisage le gel du barème de l'impôt sur le revenu, renonçant à l'indexer sur l'inflation. En clair, même si votre salaire n'augmente que pour compenser la hausse des prix, votre impôt pourrait augmenter, certains contribuables risquant même de basculer dans une tranche supérieure.

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La nouvelle est tout aussi amère pour les retraités. En effet, le projet de loi gèle la revalorisation des pensions de retraite de base au 1ᵉʳ janvier 2026. Cette mesure, qui équivaut à une perte nette de pouvoir d'achat face à l'inflation, concernerait, selon les estimations, 17,2 millions de personnes.

Plusieurs dépenses incontournables sont aussi dans le viseur. Voici lesquelles. 

Franchise médicale doublée

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Médicaments
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  • La franchise sur les boîtes de médicaments et les actes paramédicaux (kinésithérapie, infirmiers) passe de 1 euro à 2 euros par boîte ou par acte, avec un plafond annuel doublé de 50 euros à 100 euros.

Participation forfaitaire augmentée

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Participation forfaitaire
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Le forfait retenu sur les consultations médicales (médecin, spécialiste) et les actes de biologie/radiologie passe de 2 euros à 4 euros.

Hausse de la taxe sur les ordures ménagères (TEOM)

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Ordures ménagères
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L'augmentation de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) sur l'enfouissement et l'incinération des déchets sera répercutée sur la TEOM par les collectivités.

Nouvelle taxe sur les petits colis hors UE

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Colis
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Un droit de douane de 2 euros par article est instauré sur les colis de faible valeur (moins de 150 euros) en provenance de l'extérieur de l'UE, impactant le coût final pour le consommateur.

Impôt sur le revenu (IR) plus lourd (indirectement)

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Impôts
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Le gel du barème de l'IR (non-indexation sur l'inflation) augmente l'impôt à payer pour les contribuables dont le salaire suit l'inflation, par le mécanisme de "traîne fiscale".

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Hausse des cotisations de mutuelle

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Mutuelle
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Une taxe exceptionnelle de 2,05 % est prélevée sur les organismes complémentaires santé, taxe qui sera très probablement répercutée sur les cotisations des assurés.

Gel des pensions de retraite de base

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Retraite
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Les pensions de retraite de base ne seront pas revalorisées au 1ᵉʳ janvier 2026, malgré l'inflation attendue, entraînant une perte de pouvoir d'achat pour 17,2 millions de retraités.

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