Grève des agriculteurs du 26 septembre : quels produits risquent de manquer dans les rayons des supermarchés ?
Une mobilisation pour dénoncer les accords Mercosur, les taxes Trump et la loi Duplomb. À l’origine de cette nouvelle mobilisation : la dénonciation du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Bolivie). Selon la FNSEA, ce texte met en péril la souveraineté alimentaire française en facilitant l’importation de produits agricoles moins chers et soumis à des normes sanitaires ou environnementales bien moins strictes.
“Le Mercosur, les taxes imposées par Donald Trump et le flot des importations internationales qui ne respectent pas les normes qui sont les nôtres”, martèle Arnaud Rousseau, président du syndicat agricole dans une interview au Journal du dimanche. En réponse, les agriculteurs prévoient une série d’actions localisées comme des tracteurs devant les préfectures ou des descentes dans les supermarchés mais pas de blocage généralisé.
Des tensions possibles sur les produits frais
Officiellement, pas de panique à prévoir dans les supermarchés. Le système logistique est solide, les enseignes disposent de stocks tampons, et la journée du 26 septembre reste avant tout symbolique. Mais dans les faits, des perturbations ponctuelles ne sont pas à exclure, surtout dans les rayons frais.
Les fruits et légumes, hautement périssables et livrés quotidiennement, sont particulièrement vulnérables. Un ralentissement à Rungis ou un barrage routier local peut suffire à désorganiser la chaîne d’approvisionnement, comme cela avait été le cas lors d’un mouvement similaire en 2024.
Les produits importés particulièrement visés
L’une des actions déjà annoncées consiste à retirer temporairement des rayons certains produits importés jugés non conformes. Sont notamment dans le viseur les œufs ukrainiens, les viandes sud-américaines ou encore des fruits comme les mangues, les melons ou les avocats.
Voici les produits alimentaires qui pourraient être impactés par la grève du 26 septembre.
Les œufs
Parmi les premiers produits susceptibles d’être touchés par la grève du 26 septembre, les œufs arrivent en tête. Avec une consommation en forte hausse (226 œufs par habitant en 2024, soit plus de 7 milliards d’unités écoulées), les rayons sont parfois déjà vides, même sans mouvement social. Mais en cas de perturbation logistique liée à la grève, cette tension pourrait rapidement s’aggraver.
Les produits laitiers
Aux œufs, s’ajoutent d’autres produits frais très sensibles aux aléas de livraison quotidienne comme les produits laitiers.
Les fruits
Parmi les produits frais très sensibles aux aléas de la livraison quotidienne, on retrouve également les fruits.
Les légumes
Même chose pour les légumes, dont certains sont rapidement périssables. La moindre perturbation logistique peut donc rapidement impacter leur disponibilité.
La viande
Parmi les premiers produits susceptibles d’être touchés par la grève du 26 septembre, on retrouve également la viande.
Le poisson
Le poisson est également concerné.
Le pain
Le pain, pilier de l’alimentation, pourrait lui aussi être concerné si les livraisons de farine ou la distribution sont impactées.
Voir les commentaires