
Mis en examen ce mardi 12 février pour le meurtre de Louise, Owen L. est incarcéré au sein de la prison de la Santé de Paris. Plusieurs de ses anciennes connaissances dressent un portrait inquiétant du jeune...
Vous souhaitez mettre fin à votre contrat de travail afin de faire valoir vos droits à la retraite ? Après avoir fait le point sur votre situation (droits acquis, besoins, objectifs, estimation de pension…), vous devez demander la liquidation de votre pension vieillesse auprès de votre caisse de retraite de base (CNAV pour les salariés du droit privé) et de votre caisse de retraite complémentaire (AGIRC/ARRCO), au moins 6 mois avant la date choisie de départ à la retraite. Votre employeur doit, lui aussi, être prévenu. Dans le secteur privé, le Code du travail ne prévoit pas d’obligations particulières. Votre date de départ doit cependant intervenir le premier jour d'un mois civil. Un préavis légal à celui prévu en cas de licenciement doit toutefois être respecté :
Selon votre convention collective ou par accord d’entreprise ou d’établissement, des dispositions plus favorables peuvent être prévues.
Sous certaines conditions, vous pourrez percevoir une prime de départ à la retraite.
Le montant de cette indemnité fluctue en fonction de plusieurs critères :
Quant à son traitement fiscal, il varie aussi en fonction des conditions du départ, rapporte l’UFC-Que Choisir.
Comment est-elle en revanche calculée ?
La prime de départ à la retraite est calculée en fonction de votre salaire moyen de référence et de votre ancienneté dans l’entreprise (article D1235-1 du code du travail).
Le salaire retenu correspond au montant le plus favorable de la moyenne des 12 derniers mois ou des 3 derniers mois précédent le départ à la retraite.
Les primes annuelles ou trimestrielles doivent, elles, être calculées au prorata temporis.
À l’instar de l’indemnité de licenciement, lorsque le salarié a travaillé à temps plein et à temps partiel dans l’entreprise, son salaire doit être évalué au prorata des périodes travaillées à temps plein et à temps partiel, rapporte le site du Service public.
Quant à l’indemnité légale, elle est égale à :
"Vous avez travaillé 9 ans à temps plein, puis un an à mi-temps. Votre salaire brut à mi-temps est de 1 200 € soit 2 400 € à temps plein. Votre indemnité de départ sera calculée sur la base du salaire suivant : (1 200 x 1/10) + (2 400 x 9/10) soit 2 280 et sera donc égale à 1 140 € (2 280 /2)."
À noter qu’une convention, un accord d’entreprise, un accord de branche ou encore un contrat de travail peut prévoir une indemnité plus favorable au salarié. Si cette dernière est plus avantageuse que l’indemnité légale, elle s’applique alors.
Quand cette prime est-elle par ailleurs versée ?
L’indemnité de départ à la retraite doit vous être versée par l’employeur en même temps que les autres éléments de son solde de tout compte. Vous pouvez ainsi percevoir également les sommes suivantes :
N’oubliez pas que cette prime est soumise intégralement à l’impôt sur le revenu, aux cotisations et contributions sociales ainsi qu’à la CSG/CRDS sans abattement d’assiette. Pour ne pas voir votre taux d’imposition exploser, pensez donc à lisser cette indemnité dans le temps.