De nombreux séniors rencontrent des difficultés avec le numérique, ce qui compromet leur accès aux démarches administratives et aux aides sociales.
Les voleurs de voitures ont eux aussi subi les effets des deux confinements durant l'année 2020. C'est du moins ce que l'on peut tirer des données de l'observatoire des vols fournies par la société Coyote Secure.
Le nombre total de véhicules dérobés s'élève ainsi à 121 500 pour l'an passé. On constate une baisse de 13% par rapport à 2019. Ces chiffres restent cependant assez élevés au vu du contexte si particulier qu'a connu l'Hexagone l'an dernier.
En réalité, les escrocs, comme tous les autres citoyens, ont dû stopper leur activité pendant les mois du premier confinement. Le télétravail n'étant pas possible dans ce secteur, les cambrioleurs ont par la suite dû rattraper leur retard en fin d'année. Ce constat est d'ailleurs confirmé par Jérôme Arnac, le directeur du marketing de Coyote Secure. "Les vols repartent très vite entre deux confinements. Il y a un effet rattrapage de la part des filières de vols, qui sont de plus en plus professionnelles et qui ont leur année à faire", a-t-il affirmé à Caradisiac.com.
Vols de voitures : un véhicule dérobé toutes les quatre minutes en France
Ce site, spécialisé dans l'automobile, rapporte que les vols ont augmenté de 14% en juin par rapport à l'année précédente, puis de 36% en juillet avant de bondir en septembre avec une hausse exponentielle de 70%.
Concernant les types de véhicules préférés des voleurs, les deux roues sont en bonne place. Le phénomène est encore plus fort pour les scooters. L'explication est en fait assez simple pour Jérôme Arnac : "le deux-roues est plus vulnérable, avec une technique de vol rapide qui lui est propre, c'est le vol par enlèvement : je le prends, je le mets dans mon fourgon et je disparais".
Pour s'attaquer à nos voitures, les délinquants disposent également de moyens tout à fait révolutionnaires.
Comme tous les secteurs, "la profession" de voleur de voiture n'échappe pas à la règle. Le règne de la technologie, comme partout ailleurs, y est de plus en plus fort. La technique du Mouse Jacking est devenue quasiment la norme. Pouvant être traduit par vol à la souris, ce procédé consiste à dérober un véhicule sans commettre la moindre dégradation. Cela passe notamment par l'utilisation de petits brouilleurs. Le propriétaire croit fermer sa voiture à l'aide de sa clé électronique, mais il n'en est rien. Les ondes émises par votre clé ont été brouillées par le petit outil des voleurs. La voiture reste donc ouverte. Il n'y a plus qu'à tirer la porte et le tour est joué. Comme l'indique la société d'assurance MAAF, les escrocs peuvent aussi relever le numéro de série de votre auto, visible sur le pare-brise. Il leur suffit ensuite de commander auprès d'un concessionnaire une clé pour votre propre véhicule. Il existe cependant des astuces à retenir pour compliquer le travail de ces experts du hacking. La MAAF conseille notamment de se procurer une canne mécanique. Il s'agit d'un outil que vous installez sur votre volant lorsque vous quittez votre véhicule. Ce dispositif peut s'avérer extrêmement efficace de par sa solidité. Il est aussi dissuasif, il sera possible pour les hackers d'ouvrir la voiture mais quasiment impossible de la conduire. Le site spécialisé ABC Moteur invite cependant à la prudence, en choisissant des modèles de qualité. Méfiez-vous des offres en dessous de 100 euros. Sous ce prix, les cannes mécaniques ont tendance à être assez peu résistantes. Il existe également des étuis à clés électroniques fait spécialement pour repousser les ondes émises par le boîtier des pirates. Enfin, quelques règles simples à respecter demeurent toujours, ne pas laisser d'objets de valeurs visibles, ne pas mettre les papiers du véhicule dans la boîte à gants...Vols de voitures : le recours à la technologie de plus en plus fréquent.
Vols de voitures : comment les éviter