
Une nouvelle journée hivernale touche la France. 9 départements sont en vigilance par Météo-France ce soir pour neige et verglas. Découvrez si votre département est concerné.
Souriez, vous êtes flashé. En 2020, le gouvernement a enregistré une baisse importante du chiffre d'affaires de la répression routière. D'après les chiffres de la Cour des Comptes, relayés par le magazine automobile Caradisiac, l'État a récupéré 1 387 millions d'euros de recettes issues de procès verbaux routiers en 2020... Au lieu des 1 837 millions prévus. "La baisse du trafic routier liée aux périodes de confinement et au développement du télétravail apparaissent comme les causes premières de ce constat, même s’il n’est pas possible d’en mesurer précisément l’impact", souligne la juridiction financière.
À eux seuls, les radars ont rapporté 553 millions d'euros contre 729 millions attendus. Les recettes du gouvernement ne cessent de dégringoler depuis les recettes records de 2017, où les radars ont rapporté 825 millions d'euros. Un gouffre financier que l'État compte bien combler, selon les informations d'actu.fr qui s'appuie sur le nouveau projet de loi de finances pour 2022. L'année prochaine, de nombreux radars de toutes les sortes vont progressivement apparaître sur les routes de l'Hexagone, jusqu'à atteindre les 4 500 modèles au mois de décembre. À titre de comparaison, le territoire comptait 3 275 appareils en juillet 2018.
Quels sont les équipements qui vont dominer les routes françaises ? Voici les radars prévus par le projet de loi :
Parmi les appareils cités ci-dessus, un petit nouveau : le radar urbain, qui vient remplacer un ancien modèle. Comment fonctionne-t-il, au juste ?
En plus d'équiper massivement les routes françaises, le gouvernement tient à moderniser ses équipements de répression routière. D'après Yahoo.fr, le Mesta 210C, surnommé le radar hibou, tire sa révérence après quatorze ans de bons et loyaux services. Il va laisser sa place au radar urbain, nouveau modèle très moderne qui peut détecter, entre autres :
L'objectif du gouvernement est de déployer 500 cabines, dont 100 radars actifs : les autres cabines seront des leurres, susceptibles d'être équipés ou non du radar. Actuellement, les routes françaises comptent cent cabines, dont vingt équipements opérationnels.
De leur côté, les voitures-radars font leur nid petit à petit...
En 2022, l'ensemble du territoire métropolitain sera parcouru par les fameuses voitures-radars. En effet, ces véhicules conduits par des policiers ou par des chauffeurs privés arrivent tout juste dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les chemins pris par ces automobiles banalisées est défini par la préfecture, dans les zones les plus risquées. D'après les chiffres de la Sécurité routière, rapportés par Les Échos, "202 véhicules étaient conduits par les forces de l'ordre, 183 par des opérateurs privés" au 1er août 2021.