
Ce samedi 8 février, les obsèques du petit Émile se sont déroulées lors d'un office religieux à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var). Après son inhumation à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), Anne et...
Ils sont la hantise des usagers de la route, Qui n'a pas été un jour surpris par un flash, signe d'un excès de vitesse dont on n'a pas forcément conscience sur le moment ? Automobilistes, motards, conducteurs d'utilitaires ou de poids lourds, les radars automatiques fixes ne font pas la différence. On pourrait ainsi penser qu'ils sont partout.
Or, la France métropolitaine n'en compte "que" 3268. Mais il y a aussi les radars mobiles intégrés dans des véhicules banalisés officiels ou désormais privés, les radars jumelles que les forces de l'ordre utilisent pour effectuer des contrôles depuis n'importe quel endroit... Bref, les points peuvent s'en aller très vite. Selon les chiffres de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr) de 2021, près de 800 000 conducteurs prenaient le volant sans être titulaires du permis de conduire. Ils sont probablement plus d'un million aujourd'hui.
La Dépêche du Midi s'est basée sur les données du ministère de l'Intérieur pour réaliser un recensement précis de la liste des différents types de radars automatiques présents dans l'Hexagone. Et constate que les appareils "d''ancienne génération" ne sont plus que 651 , 59 d'entre eux ayant été remplacés en 2024.
Il en existe désormais différentes sortes. Les 651 radars classiques existants calculent en temps réel la vitesse du véhicule à son passage, par l’avant ou par l’arrière, dans un sens ou les deux. Il émet un flash et prend une photo de la plaque d'immatriculation et du conducteur. Les radars de nouvelle génération prennent leur place au fur et à mesure de leur homologation.
On compte par exemple 1 316 radars tourelles qui servent à mesurer les excès de vitesses dans les deux sens de circulation et peuvent prendre sur le fait jusqu'à 32 véhicules sur huit voies. Plutôt que d'émettre un flash pour prendre une photo, ils fonctionnent par infrarouge et sont placé en hauteur, sur un poteau. On les utilise aussi pour le franchissement des feux rouges, des passages à niveau et franchissement de voie en milieu urbain.
Aussi appelé équipement de terrain discriminants (ETD), le radar discriminant est capable de différencier, de face ou de dos et avec certitude, les véhicules légers, poids lourds et deux-roues motorisés. Il contrôle la limitation de vitesse en fonction de la catégorie. Il dispose de trois modules qui mesurent la vitesse, distinguent le véhicule et l’identification de la voie. Il y en avait 517 fin 2024.
Il est très rare (70 appareils). Son fonctionnement nous est expliqué par la sécurité routière : également appelé radar tronçon, il calcule la vitesse moyenne réalisée sur une portion de route prédéfinie. Au début du tronçon, une caméra prend une photo de chaque véhicule et relève sa plaque et son heure de passage. A la sortie, elle analyse la vitesse moyenne qui a permis de franchir la distance, et constate ou non l'infraction. S'il y a excès de vitesse la verbalisation est lancée.
Même pour les radars automatiques, une tolérance a été instaurée il y a peu. En dessous de 100 km/h, une marge de 5 km/h est décomptée de la vitesse enregistrée, à l’avantage du conducteur. Pour les limitations au-dessus de 100 km/h, la marge est de 5 %, également prise en compte à l’avantage du conducteur. On parle de "marge technique" :
Si vous n'avez pas été surpris par un flash éclair, c'est impossible à savoir. Vous serez tenu au courant en ouvrant votre boîte aux lettres. L'amende vous sera envoyée à domicile. Attention de la payer à temps sous peine de majoration. Un problème toutefois : cela peut prendre des semaines. "Il n'y a pas de délai fixe pour recevoir un avis de contravention. Toutefois, une contravention est prescrite au bout d'un an. Cela signifie que vous ne pouvez plus être poursuivi et que vous n'aurez pas d'amende à payer", précise le site web du service public.
C'est très simple. Les radars automatiques fixes sont implantés aux endroits jugés les plus dangereux par la Sécurité routière, et à ceux qui sont les plus accidentogènes, dans l'immense majorités des cas.
Retrouvez dans notre diaporama ci-dessous le nombre d'appareils que compte chaque région de France métropolitaine en fonction de la carte des radars du ministère de l'Intérieur, de la moins équipée à la plus friande de contrôles automatisés.