Carburant : quelles sont les stations qui ne vont pas appliquer la remise de 18 centimes ?IllustrationIstock
La remise exceptionnelle de 18 centimes par litre annoncée par le gouvernement pour faire face à la flambée des prix à la pompe doit s'appliquer dès le 1er avril. Attention toutefois, car certaines stations-service ne l'appliqueront pas. Voici lesquelles.

Réjouissance en demi-teinte pour les automobilistes. La remise exceptionnelle promise par le gouvernement sera certes, plus élevée que prévue - 18 centimes par litre d’essence au lieu de 15 – dès le 1er avril, mais ne devrait pas s’appliquer partout. Du moins au départ… Car si cette mesure doit durer quatre mois, soit jusqu’à la fin du mois de juillet pour aider les conducteurs à faire face à l’explosion des prix du carburant, selon RMC, l’ensemble des stations-service ne pourront pas proposer la réduction dès le lancement de l’opération. En effet, ce sont directement les fournisseurs qui appliquent la remise avant d’être remboursés par l’État, et non les pompistes.

Les stations-service vont donc devoir vider leurs cuves avant de pouvoir les réapprovisionner avec le carburant à moindre prix. Les tarifs affichés tiendront déjà compte de la réduction de 18 centimes. Ce sera donc à vous d’effectuer les comparaisons.

Quelles sont alors les stations-service qui ne proposeront pas la promotion dès le 1er avril prochain ?

Carburant : les petites stations-service pénalisées ?

Tout est une question de débit. En toute logique, plus un établissement vend de gros volumes, plus il pourra disposer rapidement de carburant remisé.

Les petites stations pourraient donc être pénalisées. "Cela peut prendre entre deux jours et, dans les cas extrêmes, trois semaines. Une station-service qui n'a pas beaucoup de clients mettra plus de temps à épuiser son stock, contrairement à des stations autoroutières et de grande distribution qui vont pouvoir se réapprovisionner très vite", a détaillé dans les colonnes du Figaro Franck Plan, délégué général de la fédération française des combustibles, carburants et chauffage.

Pour pallier ce problème, l’État va leur proposer une avance de 3 000 euros, que les petits pompistes devront rembourser avant la mi-septembre.