D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
La rentrée a été marquée par une mauvaise nouvelle : l'augmentation généralisée de la taxe foncière, impôt local appliqué aux propriétaires. Une hausse d'autant plus décriée qu'elle n'est pas toujours imputable aux communes : selon les chiffres publiés fin août par la Direction générale des finances publiques (DGFiP), seules 14% des villes ont voté une augmentation du taux communal. Le reste des augmentations constatées est lié à l'inflation qui fait dans la foulée grimper les valeurs locatives cadastrales, base de calcul de l'impôt. "Dans un contexte de refonte de la fiscalité locale, [ les taxes foncières ] sont aujourd'hui l'un des derniers leviers fiscaux des collectivités qui peuvent agir sur le produit d'imposition en modifiant les taux", écrit en justification la Cour des comptes, référence à la suppression récente de la taxe d'habitation.
Les petites villes concernées
Pour tenter de contrer la tendance, des communes (463 selon MoneyVox), ont pourtant baissé leur taux communal, mais cela n'est pas toujours suffisant pour inverser le processus inexorable de l'inflation, qui porte au niveau national la taxe foncière à +7,1%. Seules 82 communes ont baissé leur taux suffisament (plus de 10%) pour que cette baisse soit visible sur les feuilles d'imposition.
Les moyennes et grandes villes sont absentes de ce panel, il s'agit pour toutes les communes concernée de petites villes, dirigées pour la plupart par des maires "sans étiquette" politique. A noter : nombre d'entre elles se trouvent dans le Gers, département où la taxe foncière a pourtant culminé dans le passé. Planet vous dresse la liste, par département concerné, des communes dans lesquelles la taxe foncière a baissé, pour le plus grand plaisir des habitants.