Publié par Marine Vellet, le 10/03/2023

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Disparition des pièces rouges : pourquoi la question divise ?
La commission européenne n’a toujours pas tranché sur la disparition éventuelle des pièces de 1 et 2 centimes d’euros. Pourtant le mouvement "zéro cash" s’intensifie et les conséquences pourraient être lourdes pour les consommateurs. On fait le point.

Depuis plusieurs années, l’État français prépare ses concitoyens à la disparition des pièces de monnaie, pourtant l’Europe n’a toujours pas officialisé. D’après L’Humanité , fin décembre 2022, la direction de la Monnaie de Paris a pourtant présenté aux élus un plan stratégique laissant apparaître une baisse de 40% du volume de pièces 1, 2 et 5 centimes produites à l’horizon 2027. L’objectif “zéro cash” semble bien enclenché alors que le sujet fait polémique et certains arguments sont contrés un à un par l’opposition comme celui de l’aspect écologique : « Les pièces de 1 et 2 centimes d’euros sont fabriquées à partir d’un matériau ferreux et d’un léger alliage pour la couleur, à partir de minerais extraits en Europe, dans un processus qui n’est pas tellement consommateur d’énergie », a affirmé David Faillenet, élu UGICT-CGT à la Monnaie de Paris.

Disparition des pièces rouges : une accélération du mouvement zéro cash 

Il est vrai que le paiement en liquide recule d’année en année et les Français se tournent davantage vers le paiement dématérialisé comme les cartes de crédit, les cartes de paiement et les applications informatiques intégrées dans les téléphones portables vantant le mérite de la sécurité. L’idée d’avoir également à disposition son argent sans devoir se rendre dans les distributeurs automatiques rassure. Cette nouvelle habitude semble d’autant plus encouragée par les commerçants et la grande distribution puisque les frais de paiement par carte bancaire se réduisent considérablement pour ces entreprises. Aussi, pour lutter contre la fraude et le banditisme, la Commission européenne a déjà obtenu de la Banque centrale européenne l’abandon du billet de 500 € fin 2018. Autant d’éléments qui favorisent le mouvement vers la bascule “no cash”. Seulement, une partie des consommateurs pourraient être complètement défavorisés par ce dispositif.

Vidéo du jour

Dans ce diaporama, découvrez 5 conséquences inquiétantes en cas de disparition des pièces de monnaie. 

L'exclusion des plus précaires

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L'exclusion des plus précaires

 L’absence d’argent liquide accentue la précarité des personnes vivant en marge de la société comme les personnes sans domicile fixe, sans-papiers, ou encore les migrants. En effet, les Français n'ont plus de monnaie sur eux ce qui réduit considérablement les dons dans la rue. Le phénomène s'est amplifié d'autant plus avec la pandémie de Covid-19 pour éviter les contaminations.

La hausse des prix

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La hausse des prix

Dans les commerces de proximité, les prix seront plus facilement arrondis puisqu'il n'y aura plus de centimes, la hausse des prix va donc s'intensifier sur des produits du quotidien comme la baguette de pain et même sur les tickets de caisse au supermarché.

Des emplois menacés

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Des emplois menacés

Selon un article de l'Humanité, l'arrêt de la fabrication des pièces de 1 et 2 centimes d’euros mettrait des dizaines d'emplois en danger en particulier à l'usine de Pessac (33). Ce site réalise la monnaie des Français : l’euro, et produit également les pièces de monnaie d’autres pays de la zone euro, comme Malte, Chypre, Monaco ou Andorre.

L'exclusion d'une partie de la population

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L'exclusion d'une partie de la population

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