Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Tous, sans exception, doivent remplir une "feuille de résultat". Le président de la République presse de plus en plus les ministres, qu'il veut voir plus actifs, plus présents et surtout plus productifs, rapporte Le Parisien… Sans jamais lui voler la vedette ! Le tout est, en effet, de pouvoir multiplier de son côté les annonces susceptibles de toucher le coeur (politique) des Françaises et des Français. De se reconstituer, somme toute, un véritable capital politique.
Une opération délicate, compte tenue de l'utilisation passée qu'à pu en faire le chef de l'Etat, ainsi que le soulignait Jean-Marc Dumontet, l'un de ses soutiens historiques, dans les colonnes du Point. "Quitte à bousculer encore davantage les passions françaises, quitte à user son capital politique à court terme, Emmanuel Macron a pourtant décidé dès les premières semaines de son quinquennat de transgresser un des symboles français les plus forts, que la droite malgré ses rodomontades n'a jamais aboli : l'impôt sur la fortune", se félicitait-il déjà en octobre 2017.
Depuis, d'autres situations complexes ont continué d'affaiblir le chef de l'Etat. Difficile de ne pas repenser à la crise sanitaire et à sa gestion contestée, certes, mais il ne faudrait pas non plus oublier les deux crises sociales qu'il lui aura fallu affronter : les Gilets jaunes et la mobilisation anti-réforme des retraites. De quoi inquiéter le locataire de l'Elysée ? Visiblement.
Les bonnes nouvelles arrivent
De fait, si Emmanuel Macron souhaite davantage de résultats, c'est bien pour pouvoir les présenter aux Françaises et aux Français. C'est sur cela que repose désormais toute sa nouvelle stratégie et il a déjà commencé a fait savoir le quotidien régional. Le congé paternité - ou plus exactement son extension - constitue la première bonne nouvelle d'une série potentiellement longue…
"Une campagne est lancée", résume simplement un "conseiller influent" de l'Elysée, contacté par Le Parisien. Une campagne qui ne sera pas sans impact sur les finances des Français, à l'évidence.
Comment Emmanuel Macron a-t-il pensé sa stratégie ?
Parce qu'il s'agit de reconquérir le coeur des électeurs, Emmanuel Macron n'entend pas leur donner de mauvaise nouvelle. Cela ne signifie pas qu'il n'y en aura plus du tout d'ici la fin du quinquennat… Simplement que le chef de l'Etat s'abstiendra de les présenter aux Français.
"Il y a une répartition au sommet de l'Etat/%acrp, est plutôt axé sur les bonnes nouvelles, comme l'égalité des chances et l'allongement du congé paternité. Les sujets plus anxiogènes, comme l'économie, l'épidémie et le sécuritaire, c'est Castex", détaille d'ailleurs le conseiller interrogé par Le Parisien. Le président de la République se garde le bon rôle.
Emmanuel Macron ne veut pas que ses ministres parlent
"Le minuteur a démarré pour lui, plus que 18 mois avant la présidentielle", observe d'ailleurs un ministre, tandis que l'entourage du chef de l'Etat souligne sa "volonté d'être davantage sur la balle". Le président s'active en tout sens, multiplie les petites phrases et travaille ses slogans.
Mais il ne veut pas non plus que ses ministres profitent davantage que lui des effets de tels résultats. "Arrêtez de vouloir tous faire des annonces !", leur a-t-il lancé à l'occasion du séminaire gouvernemental...