Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Un traitement de faveur qui ne passe pas. Dans le sud de la France, la principauté de Monaco semble désormais être une bulle de liberté pour les travailleurs français soumis au confinement. Comme l'explique 20 Minutes, les commerces, bars, cafés et restaurants y sont toujours ouverts, ce qui permet aux frontaliers de profiter de ce qui est désormais interdit en France. Boire un verre en terrasse, déjeuner au restaurant, acheter des vêtements... Ces petits plaisirs sont possibles nulle part, sauf à Monaco.
Confinement : quelles sont les règles en vigueur à Monaco ?
S'ils sont soumis à un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin depuis le début du mois de novembre, les Monégasques bénéficient de dérogations pour pouvoir se rendre au restaurant, jusqu'à 21h30. Jusqu'à présent, les mêmes règles dans la lutte contre le coronavirus étaient appliquées à Monaco et en France, mais le gouvernement princier a décidé cette fois-ci de ne pas fermer les commerces jugés non essentiels. Résultat, les commerces de Monaco sont pris d'assaut par des Français en manque de coiffeurs, de libraires etc.
Si la situation réussit à la principauté, elle fait grincer des dents quelques kilomètres plus loin. Selon 20 Minutes, le maire de Nice (Alpes-Maritimes) n'est pas franchement content de cette situation. Cité par le quotidien, Christian Estrosi explique : "Alors que nous partageons la même carte sanitaire, et que les gouvernements français et monégasques ont décidé de mutualiser les moyens, je mesure à quel point la différence de traitement entre commerçants est ressentie comme une injustice".
Il a donc demandé "au gouvernement français, si notre baisse, d'ici la fin de l'année, est suffisamment significative, de veiller à une harmonisation des règles entre la principauté et notre métropole". En attendant, certains Français ne se privent pas.