D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
La France pleure plus de 30 000 morts du Covid-19 depuis le début de l'épidémie. Selon les chiffres de Santé publique France, 1 955 nouveaux cas ont été recensés au 24 août 2020, et ce en moins de 24 heures. Ce regain du virus laisse présager une rentrée sous tension, après des vacances bien différentes des précédentes années. En ce sens, le gouvernement multiplie les mesures visant à ralentir la propagation du virus. Et ce n'est pas fini !
Ce mardi 25 août 2020, à 10 heures, Emmanuel Macron réunit un Conseil de défense à l'Élysée. L'objectif ? Faire le point sur l'évolution de la situation sanitaire. Il devra, entre autres, définir précisément les protocoles supposés entrer en vigueur dès le mois de septembre. Dans les écoles, dans les entreprises, dans l'espace public… La liste est longue. Quelles pourraient être les prochaines annonces du gouvernement ?
Coronavirus : quel sera le protocole sanitaire à l'école ?
Le message de Jean-Michel Blanquer est clair : la rentrée ne sera pas repoussée et aura bien lieu le 1er septembre. N'est-ce pas risqué de rassembler professeurs, corps pédagogique et enfants quand la sécurité des personnes est en jeu ? Pour rappel, les enseignants et enseignantes de maternelle ne seront pas soumis à l'obligation de porter un masque, contrairement à leurs collègues en école élémentaire, au collège et au lycée.
D'après RTL, le ministre de l'Éducation affirme avoir d'ores-et-déjà planifié plusieurs solutions dans le cas d'une résurgence inquiétante de l'épidémie. "Dans le cas le plus extrême, la mesure, c'est fermer les écoles", avait-il déclaré. Le gouvernement devrait faire son possible pour éviter d'en arriver là, et prendre des précautions en ce sens. Par exemple, on peut se demander dans quelle mesure le respect des gestes barrière et de la distanciation physique sera assuré. En effet, la distance d'un mètre ne sera plus imposée si la mise en place de celle-ci est trop contraignante pour les établissements.
Bien que la continuité pédagogique ait été le mantra de bien des écoles au printemps 2020, de nombreux élèves ont décroché pendant le confinement. L'exécutif mettra-t-il en place un dispositif spécialisé pour ces enfants en difficulté ? Le système d'évaluation sur fond de pandémie mondiale sera-t-il le même qu'en temps normal ?
L'obligation de porter un masque pour les élèves de plus de 11 ans a d'ailleurs soulevé une question : qui paiera les masques ?
Coronavirus : vers une gratuité des masques ?
Elisabeth Borne, ministre du Travail, a récemment déclaré l'obligation de porter un masque en entreprise à partir du 1er septembre. Cette mesure concerne les open-spaces, les salles de réunion, les vestiaires, les couloirs… En somme, seuls les bureaux individuels en sont exemptés. Si la ministre a assuré que le coût des masques sera assumé par les entreprises, rien n'a été prévu dans les établissements scolaires.
Lors de son intervention sur France 2, Jean-Michel Blanquer avait assuré que "le masque sera une fourniture comme une autre". Une fourniture qui, pour une famille nombreuse, peut coûter plus de cent euros par mois.
Le gouvernement reviendra-t-il sur sa décision en instaurant un système de gratuité des masques pour les élèves ? C'est, en tout cas la requête de plusieurs internautes et personnalités politiques. Raphaël Pradeau, porte-parole de l'association Attac, en fait partie.
Coronavirus : quid des zones à risque ?
Un protocole particulier sera-t-il mis en place pour les zones les plus touchées par le Covid-19 ? À ce jour, Santé publique France compte 42 départements à un niveau de vulnérabilité "modéré" ou "élevé". De plus, deux d'entre eux ont été classées "zones à circulation active du virus" : Paris et les Bouches-du-Rhône. Cela signifie que les préfets sont habilités à imposer de nouvelles restrictions. Le Conseil de défense prendra-t-il des mesures strictes pour ces zones à risque ? L'exécutif pourrait décider d'une fermeture des restaurants, de certains commerces, et même imposer des limitations de déplacements… Réponse après le Conseil de défense.