Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Les ondes sont partout. Réseau d’électricité, réseau téléphonique, Linky… Et maintenant la 5G. De nombreuses rumeurs entourent le déploiement de cette nouvelle technologie, notamment un risque sanitaire important. Alors que son arrivée est attendue pour la fin de l’année 2020 en France, militants comme élus de gauche ou écologistes lui reprochent d’émettre des ondes électromagnétiques. Ces dernières sont classées "peut-être cancérogènes pour l’Homme" par l’Organisation mondiale de la Santé. Dimanche 13 septembre, 11 maires de plusieurs grandes villes françaises ont signé dans le Journal du dimanche une tribune pour demander un moratoire sur la 5G. Ils étaient accompagnés de nombreux élus.
5G : peurs et critiques
Dans ce texte, ils demandent "la tenue d’un débat démocratique décentralisé sur la 5G et sur les usages numériques". "Le gouvernement a identifié la 5G comme un enjeu stratégique pour la France dans sa feuille de route et décidé que les fréquences seraient attribuées aux opérateurs téléphoniques dès septembre 2020. Cette décision intervient sans étude d’impact climatique et environnemental ni aucune consultation publique préalable", reprochent-ils dans ce texte. Les Gaulois réfractaires font de la résistance, mais la 5G a déjà été déployée dans de nombreux pays, dont s’inspire la France.
Faut-il avoir peur des ondes émises par la 5G ? Comme le rappelle BFMTV, les ondes émises par les appareils de téléphonie – smartphones et antennes relais – sont extrêmement encadrées et le volume maximum autorisé ne devrait pas évoluer avec l’arrivée de nouvelles technologies. Un rapport qui vient d’être remis au gouvernement conclu même que les ondes émises par la 5G ne sont pas dangereuses pour l’homme. Explications.
5G : "Il n'y a pas d'effets néfastes à court-terme"
"Il n’y a pas d’effets néfastes avérés à court-terme". Telle est la conclusion d’un rapport remis au gouvernement par la Conseil général de l’environnement et du développement durable, l’inspection générale des affaires sociales, l’inspection générale des finances et le Conseil général de l’économie. Ces effets néfastes n’existent pas "en-dessous des valeurs limites d’exposition recommandées", ajoutent les auteurs du texte. Pour arriver à ce constat, ils disent avoir consulté "un grand nombre" d’études publiées depuis 1950. "Les éventuels effets de long terme, cancérogène ou non, difficiles à mettre en évidence, sont à ce stade, pour l’essentiel, non avérés", conclut le rapport. Les opposants à a 5G tiquent sur un point en particulier de cette nouvelle technologie.
5G : allons-nous être encore plus exposés ?
Il y a une chose qui pose problème à ceux qui s’inquiètent du déploiement de la 5G, la bande de fréquences qui oscillent autre de 3,5 GHz et qui seront mises aux enchères le 29 septembre. Comme le rappelle BFMTV, l’Anses évoquait au début de l’année 2020 "un manque important voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels" de ces fréquences 3,5 GHz. Allons-nous donc être plus exposés à l’avenir ? Pas forcément car, comme l’explique la chaîne de télévision, "la 5G ne s’additionnera pas forcément aux infrastructures existantes". La plupart des antennes 3,5 GHz seront mises en place sur des points déjà installés ou elles remplaceront le matériel qui existe déjà et permet d’avoir de la 3G et de la 4G.