
Pic de chaleur, orages, rafales de vent...Le mois de mai a été riche en rebondissement, mais ça pourrait également être le cas du mois de juin 2023. Entre temps sec et averses, que nous réserve les prévisions...
Psychose dans la ville. En 1998, la panique s’empare de la commune de Pereira, en Colombie, lorsqu’un squelette est retrouvé dans un champ et que, quelques jours plus tard, la police découvre de nouveaux restes, provenant cette fois-ci de 36 cadavres d’enfants différents. Selon les premiers éléments de l’enquête, les enfants âgés de 8 à 16 ans auraient tous été violés avant d’être poignardés ou étranglés. Des cordes en nylon et des bouchons d’alcool sont retrouvés sur les deux scènes de crime. Pour les enquêteurs, il n’y a aucun doute : il n’y a qu’un seul et même tueur.
Une note également retrouvée sur les lieux du crime va rapidement conduire les enquêteurs jusqu’à la petite amie d’un dénommé Luis Garavito. Bien qu’elle n’ait pas eu de contact avec son compagnon depuis plusieurs mois, cette dernière va leur fournir un sac lui appartenant dans lequel les enquêteurs vont découvrir des photos de jeunes garçons, des journaux détaillant ses crimes et diverses factures. Il faudra toutefois plusieurs jours aux enquêteurs avant de retrouver le meurtrier.
Luis Garavito est interpellé grâce au signalement d’un sans domicile fixe ayant été témoin d’une tentative de viol dans la rue. Après plusieurs interrogatoires, celui qui est surnommé « La Bestia » en Colombie, avoue ses crimes. En 1999, il est reconnu coupable de 147 viols et meurtres de jeunes garçons et le cumul de ses condamnations atteint 1853 années de prison. Mais la loi colombienne ne permet pas qu’un homme passe plus de 30 ans en prison. Profitant d’une remise de peine pour avoir avoué ses crimes, Luis Garavito pourrait sortir de prison en 2023. Durant les nombreuses années où il a sévi, voici comment il piégeait ses jeunes victimes...
Lors de son interrogatoire, Luis Garavito a détaillé la manière dont il s’y est pris pour approcher de jeunes garçons sans attirer l’attention. Pour ce faire, il les soudoyait avec de petits cadeaux comme de l'argent, des bonbons ou en leur proposant un petit boulot. Il allait même parfois jusqu’à se déguiser en prêtre, en fermier, en sans-abris ou encore en trafiquant de drogue pour attirer ses proies. Un procédé redoutable qui ne laissait presque aucune chance à ses futures victimes. L’homme prenait ensuite un malin plaisir à les violer et les torturer. Il allait jusqu’à leur insérer des objets dans l’anus ou sectionner leurs testicules. Un comportement effrayant qui serait lié à son enfance, particulièrement chaotique.
La mère de Luis Garavito était une prostituée. Son père, alcoolique, le battait couramment et abusait sexuellement de ses frères et lui. Selon les médias colombiens, un jour, il aurait même obligé Luis Garavito, encore enfant, à regarder sa mère se livrer à des rapports sexuels avec ses clients. Afin d’échapper à sa famille, Luis Garavito, déterminé, a décidé de s’enfuir pour apprendre à survivre dans les rues colombiennes. C’est à cette époque, âgé seulement de 8 ans, qu’il se aurait été violé par un homme lui proposant un repas chaud. Une expérience traumatisante, qui l’a poussé à rejoindre un gang pour se protéger, seulement quelques jours plus tard, et à commettre ses premiers délits.
Crédit photo : ©AFP
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