Tout savoir sur les courses hippiques
Les courses hippiques existent depuis que l'homme est monté sur le dos d'un cheval. De l'arène du Colisée de Rome lors des jeux sous l'Antiquité jusqu'à la piste des plus prestigieux hippodromes du monde, les courses de chevaux ne cessent de passionner spectateurs et parieurs !
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Galop sur le plat, trot monté ou trot attelé, courses d’obstacles : les courses de chevaux passionnent toujours autant leur public. Amateur aguerri ou débutant, voici tout ce que vous devez savoir sur la course hippique et les paris hippiques pour profiter pleinement de votre passion !

La course hippique dans l’Histoire

Preuve du duo ancestral que forment l’homme et le cheval, la course hippique existe depuis la nuit des temps. Compétitivité, vitesse, technique et suspens sont les ingrédients qui tiennent en haleine spectateurs et parieurs du monde entier à chaque course.

Lors des jeux de la Rome Antique, les courses de chars se disputaient l’affiche avec les combats de gladiateurs. En Grèce, les courses hippiques figuraient parmi les épreuves des premiers jeux Olympiques et l’on peut aujourd’hui encore fouler la piste de l’antique hippodrome d’Olympie où se sont déroulées les premières courses.

Au Moyen Âge, la course hippique était pratiquée dans de nombreux bourgs et villages. Le meilleur exemple (et le plus spectaculaire) qu’il est encore possible de voir de nos jours est le Palio italien, notamment celui de Sienne qui se tient chaque année en août. Chaque quartier de la ville s’affronte lors d’une course effrénée dans les rues de la ville. Le champion qui remporte la course rapporte la victoire à son quartier et la ville se revêt de ses couleurs jusqu’à la prochaine course.

À partir du XVIIe siècle, les courses hippiques devinrent l’occasion de compétitions amicales entre la France et l’Angleterre après des siècles de conflits. À ces occasions festives, les souverains des deux royaumes se rencontraient pour discuter et profiter de l’évènement sportif. Des têtes couronnées aux simples serviteurs, chacun s’enthousiasmait pour les paris hippiques et soutenait ses champions.

Il faut cependant attendre le XIXe siècle pour que la course hippique adopte progressivement la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. En 1833, la création de la Société d’encouragement pour l’amélioration des races de chevaux en France, aujourd’hui connue sous le nom de France Galop, marque le point de départ de la course hippique moderne. Les différentes courses hippiques sont désormais catégorisées et réglementées.

Aujourd’hui, tout comme le golf, la formule 1 ou le tennis, la course hippique est une discipline mondialement reconnue avec ses compétitions prestigieuses comme le grand prix de l'Arc de Triomphe, le Derby d'Epsom, le prix King George, ou encore le Derby irlandais. Au cours de ces épreuves, les meilleurs chevaux et leurs jockeys s’affrontent pour le plus grand plaisir des spectateurs et des parieurs.

 La course hippique : un sport, différentes épreuves !

On distingue principalement 3 catégories de  courses hippiques : le galop sur le plat, le trot attelé ou monté, et la course d’obstacles (saut de haies, steeple-chase et cross-country).

 Le galop : vitesse, endurance et technique

Il s’agit de l’épreuve la plus connue des courses de chevaux. Le principe est le même depuis des siècles : s’élancer au galop de la ligne de départ (les fameux starting-blocks) pour franchir le premier la ligne d’arrivée. La distance à parcourir dépend des courses et varie de 900 mètres pour les plus courtes à 4 000 mètres pour les plus longues.

 Les parieurs doivent prendre en compte une multitude de critères pour miser sur le bon cheval : la qualité du terrain (sable, herbe, mais aussi humidité du terrain, etc.), le numéro de stalle (le numéro 1 courant à l’intérieur du virage parcourt moins de terrain que le dernier numéro placé à l’extérieur), âge et pédigrée du cheval, expérience et compétences du jockey et de l’entraineur, etc.

 Le trot : maitrise et contrôle

Les épreuves de trot se divisent en deux catégories : le trot attelé et le trot monté.

  • Le trot attelé :

C’est l’épreuve de trot la plus répandue. Le trotteur est attelé à un sulky, attelage léger à deux roues avec un unique siège pour le jockey alors appelé le driver. L’attelage doit franchir la ligne d’arrivée en premier en parcourant la distance au trot le plus vite possible sans jamais passer au galop. 

  • Le trot monté :

Le jockey est en selle et fait trotter son cheval le plus vite possible pour franchir la ligne d’arrivée en premier sans jamais passer au galop. 

Le saut d’obstacles : puissance et précision

Il s’agit probablement de l’épreuve la plus impressionnante des courses hippiques.

  • La course de haies :

La course de haies se déroule en hippodrome. Les chevaux parcourent au galop une distance allant de 3 000 mètres à 5 800 mètres selon les compétitions et doivent sauter des haies de buissons de 1,10 mètre de haut.

  • Le steeple-chase :

Les obstacles sont plus hauts et plus complexes que les simples haies de la course d’obstacles en hippodrome. Les courses les plus prestigieuses de cette catégorie sont le Grand Steeple-Chase de Paris, le Nakayama Grand Jump au Japon et le Grand National en Angleterre.

  • Le cross-country :

Il s’agit de l’épreuve de saut la plus spectaculaire avec ses obstacles naturels aussi variés et imprévisibles que complexes (rivières, open-ditch, contre-bas et contre-haut, etc.). Avec des chevaux lancés en plein galop sur des distances comprises entre 5 000 et plus de 7 000 mètres, les frissons sont garantis !