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Notre vieillissement corporel pourrait être non linéaire, mais bel et bien s'accélérer à certaines périodes bien précises de notre vie : à 44 et 60 ans, selon une étude dévoilée par Nature Aging. Un résultat trouvé grâce à la collaboration entre deux universités : une américaine et la seconde située à Singapour. Ces dernières ont étudié 108 personnes volontaires (51,9% de femmes et 48,1 % d'hommes) âgées de 25 à 75 ans, sur une période de 1 à 7 ans. Tous étaient en bonne santé et reflétaient une large partie de la population.
11 000 molécules analysées
Après de longues années de recherches, les résultats sont sans appel : 81 % des molécules étudiées "subissaient d'importants changements à 44 et 60 ans", reprend CNews. Parmi les données recueillies à partir des échantillons biologiques des participants : les microbiomes des selles, de la peau, nasale et buccale, mais aussi la protéomique (les protéines de l'organisme, NDLR) et des prélèvements de sang.
L'étude permet de rendre compte d'un résultat primordial dans la recherche : l'augmentation du nombre de crises cardiaques entre 44 et 60 ans pourrait être due au développement d'une protéine qui accélèrerait les plaques sur les artères. Une diminution de la capacité, par le corps, à métaboliser la caféine a également été observée (augmentant alors la pression artérielle).
Ainsi, l'apparition de certaines maladies entre ces deux âges pourrait être expliquée par une accélération précise de notre vieillissement biologique à 44 et 60 ans. Néanmoins, il est impossible à ce stade de savoir pourquoi notre corps évolue et vieillit tant lors de cette période. Si de nombreuses incertitudes persistent, c'est une première avancée permettant d'expliquer le développement de certaines maladies à un âge précis.