Virus en Chine : faut-il s’inquiéter d’une propagation en France ?IllustrationIstock
Un dangereux virus gagne la Chine et tout un pan de l'Asie. Il aurait contaminé 1 723 personnes. De quoi craindre une épidémie en France ?

Au total, les chercheurs recensent jusqu’à 1 723 individus infectés. Depuis le mois de décembre 2019, une dangereuse épidémie frappe la Chine. Baptisée "2019-nCov", pour nouveau Coronavirus 2019, elle aurait tué au moins trois personnes après avoir provoqué une pneumonie, rapporte Le Journal des Femmes. Ce virus provient de la ville de Wuhan, dans la province de Hubei et compte notamment parmi ses victimes des commerçants, spécialisés dans la vente en gros de poissons et autres fruits de mer.

Si, pour l’heure, les autorités chinoises ont identifié deux cents personnes contaminées, d’autres victimes ont aussi été retrouvées en Corée du Sud, au Japon, ou en Thaïlande.  Par ailleurs, comme mentionné précédemment, le décompte des scientifiques de l’Imperial College of London est autrement plus angoissant, puisqu’il envisage la possibilité d’un nombre de contaminations excédant largement le millier.

Virus en Chine : après des cas à l’étranger faut-il craindre une pareille situation en France ?

"La maladie se manifeste par de la fièvre et une toux persistante. Elle est d’une forme légère mais durable, et risque en même de prendre une forme grave (insuffisance respiratoire, complications cardiaques…) chez des personnes âgées et des patients atteints d’autres maladies", alerte la Commission municipale de l’hygiène et de la santé de la ville, dont Le Journal des Femmes reprend le propos. Pour autant, il n’y a a priori que de faibles risques de transmission d’humain à humain.

"C’est un virus qui a l’air de peu se transmettre d’homme à homme, d’être moyennement virulent", explique Jean-Claude Manuguerra, virologue responsable de la cellule d’intervention biologique d’urgence à l’Institut Pasteur dans les colonnes de France Bleu. "Depuis 2003 on a fait beaucoup de progrès, dans des pays comme la France. La prise en charge des patients pour le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et le MERS (son cousin du Moyen-Orient) est mise en place. Tout est calqué sur le même modèle, on est préparés", poursuit-il.