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Onze personnes ont été interpellées ce mardi matin en Ile-de-France. Elles sont soupçonnées d'avoir participé aux violences qui ont eu lieu le 13 mai dernier en marge du sacre du PSG au Trocadéro (Paris).
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L’enquête se poursuit. Un mois après les violences du Trocadéro (Paris, 16e), la police a effectué une nouvelle vague d’interpellation ce mardi matin en Ile-de-France. En tout, onze personnes ont été arrêtées. Elles sont soupçonnées d’avoir participé aux violences et actes de vandalisme survenus en marge du sacre du PSG après qu’il ait remporté le trophée de champion de France.

Selon les premiers éléments recueillis, les personnes interpellées ne seraient pas des "ultras" du club parisiens, à l’instar des neuf autres précédemment arrêtées. "On a là plutôt affaire à des profils de jeunes issus des banlieues parisiennes, et qui étaient manifestement venus à Paris pour casser des magasins, mais qui ne sont pas des supporteurs ‘ultras’", a ainsi expliqué un enquêteur du service de l’investigation transversale (SIT) de la préfecture de police de Paris. Agés entre 16 et 31 ans, les suspects sont notamment soupçonnés d’avoir jeté des projectiles sur les forces de l'ordre et brisé des vitrines de commerces. Tous ont été placés en garde à vue.

Le Trocadéro vandalisé en une soirée
Le 13 mai dernier, le Trocadéro devait abriter une fête inoubliable pour les joueurs et les supporters du PSG. A la place, tous – riverains compris – ont été contraint d’assister à de véritables scènes de violences au cours desquelles les commerces et les véhicules stationnés ont été vandalisés, pillés et incendiés. Malgré les 800 policiers mobilisés pour l’évènement, une trentaine de personnes avaient été blessées. Une quarantaine d'autres avaient par ailleurs été interpellées dans la foulée de ces émeutes. Les critiques avaient ensuite fusées de la part de la droite qui accusait le gouvernement, et notamment Manuel Valls le ministre de l’Intérieur, de n’avoir pas suffisamment sécurisé ce lieu pourtant très fréquenté par les touristes.