Variole du singe : les 6 régions dans lesquelles des cas ont été signalés

Le virus de la variole du singe, aussi appelé Monkeypox, continue de se propager sur le territoire. Quelques jours après l'apparition du premier cas avéré sur le sol français, le dernier bilan de Santé publique France fait état de 33 cas confirmés dans l’Hexagone au 1er juin 2022. Un nombre qui a doublé en l’espace de quatre jours.

D’après le site gouvernemental, il existe plusieurs sources de contamination :

• “au contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…).”
• “au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…). “
• “au contact direct avec une peau lésée durant un rapport sexuel facilite la transmission.”
• “au contact d’animaux, sauvages ou en captivité, morts ou vivants, tels que les rongeurs ou les singes.”, principalement en Afrique centrale ou de l’Ouest.

Dans le diaporama ci-dessous, retrouvez les 6 régions dans lesquelles le virus circule déjà.

Variole du singe : quel risque pour la santé ?

Pour l’heure, la majorité des cas recensés en Europe sont bénins et aucun décès lié au virus Monkeypox n’a été rapporté. Ce qui ne veut pas dire que cette infection est sans danger, en particulier chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. 

En moyenne, cette maladie guérit spontanément “au bout de 2 à 3 semaines mais parfois 4 semaines”, précise Santé publique France. Voici la liste des symptômes qu’elle provoque :

• De la fièvre.
• Des maux de tête.
• Des courbatures.
• De la fatigue.
• Une éruption vésiculeuse qui se concentre principalement sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. La bouche et la région génitale sont aussi concernées.
• Les ganglions lymphatiques sont enflés et douloureux, sous la mâchoire et au niveau du cou.

Pour lutter contre ce virus, la Haute Autorité de santé recommande l’administration du vaccin contre la variole (3ème génération) “dans les 4 jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard avec un schéma à deux doses (ou trois doses chez les sujets immunodéprimés), espacées de 28 jours, pour les cas suivants.”