D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
18 006. C’est le nombre de nouvelles hospitalisations sur les 7 derniers jours, d’après les données de Santé Publique France, mis en ligne le 3 novembre au soir. 2 716 personnes sont actuellement en réanimation.
"En France l’ensemble des indicateurs épidémiologiques sont à la hausse avec une progression rapide de la circulation du SARS-CoV-2 sur l’ensemble du territoire métropolitain", note l’Institut. D’ailleurs, "le taux d’incidence national sur les 7 derniers jours consolidés (entre le 25 et le 31 octobre) est supérieur à 440 cas pour 100 000 habitants". 99 départements ont actuellement un niveau de vulnérabilité élevé.
Selon le dernier point épidémiologique publié le 29 octobre 2020, les hospitalisations ont augmenté de 62% tout comme les admissions en réanimation (personnes âgées de 65 ans et plus). Le nombre de décès est aussi plus important.
Seconde vague : des taux d’occupation en réanimation plus important
Selon une analyse effectuée par La Dépêche au moins "11 départements ont d'ores et déjà des taux d'occupation en services de réanimation plus importants que lors de la première vague".
Comme l’ont précisé à de multiples reprises le gouvernement et les experts, cette deuxième vague est plus importante que la première. "On a une montée progressive de nombre de lits occupés avec un gros bond tous les quinze jours environ. Le dernier week-end, on a fait entrer 60 malades du Covid-19 dont 20 en réanimation", a expliqué Jean-Emmanuel de la Coussaye, chef des services de médecine d'urgence et directeur médical de crise au CHU de Nîmes, dans les colonnes du Parisien.
Quelles sont alors les zones où les taux d'occupation des lits en réanimation sont plus de 20% supérieurs à ceux de la première vague ? Découvrez-les dans notre diaporama ci-dessus.