Cinquième vague :
Le gouvernement veut éviter un nouveau confinement. Alors que le nombre de nouveaux cas poursuit sa hausse en France, le professeur Arnaud Fontanet affirme au Parisien que cette mesure ne peut pas être écartée. Certains de nos voisins ont déjà franchi le cap.

30 000 contaminations en 24 heures. Ce seuil symbolique n’avait pas été franchi depuis l’été dernier et prouve une nouvelle fois que la cinquième vague démarre fort en France. Scientifiques et gouvernement se voulaient optimistes il y a encore quelques jours, misant sur la vaccination massive des Français et le respect de règles toujours en vigueur, comme le pass sanitaire. Pourtant, depuis 48 heures, le ton a changé. Le Conseil scientifique évoque de nouvelles mesures pour les prochaines semaines et Emmanuel Macron participe à un nouveau Conseil de défense sanitaire ce matin du mercredi 24 novembre.

Covid-19 : une cinquième vage qui "nous cueille par surprise"

Des annonces dans la foulée ? Pour l’heure, confinement et couvre-feu ne sont pas envisagés au sommet de l’Etat, mais certains médecins n’hésitent plus à en parler. C’est notamment le cas du professeur Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique et qui a donc pour rôle de conseiller le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire. Interrogé par Le Parisien, il explique que la vaccination "n’a pas suffi" à contenir la cinquième vague, qui "nous cueille par surprise".

Faut-il s’attendre à une nouvelle mise sous cloche, par le biais d’un confinement ou d’un couvre-feu, dans un temps court ? À ce sujet, le professeur Fontanet explique : "On pensait qu’on en aurait plus besoin. Mais compte tenu de ce qui se passe chez nos voisins proches, on ne peut pas l’écarter". Même son de cloche du côté du médecin Gilles Pialoux, qui indique au Parisien que "rien ne peut être exclu".

Écarter le confinement serait de "l'inconscience"

Cette posture est aussi celle du gouvernement, dont le porte-parole Gabriel Attal a rappelé à plusieurs reprises que toutes les options demeuraient sur la table face au regain de l’épidémie. Cité par le quotidien francilien, le ministère de la Santé indique que "la mesure n’est pas sur la table. Mais dire qu’on écarte, par principe, le confinement, serait faire preuve de légèreté, voire d’inconscience face à l’avenir de l’épidémie".

Vidéo du jour

L’avenir est d’ores et déjà bien sombre sur le plan épidémique pour une trentaine de départements. Alors que huit d’entre eux ont dépassé le seuil d’alerte maximale, certains s’approchent dangereusement d’un taux d’incidence de 350 pour 100 000 habitants. Découvrez, dans le diaporama ci-dessous, les 31 départements où le nombre de nouveaux cas est au plus fort est déjà supérieur à 200 pour 100 000 habitants.

Les Alpes-Maritimes

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Les Alpes-Maritimes

Taux d'incidence pour 100 000 habitants : 228

L'Ardèche

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L'Ardèche

Taux d'incidence pour 100 000 habitants : 392

Les Ardennes

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Les Ardennes

Taux d'incidence pour 100 000 habitants : 220

L'Ariège

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L'Ariège

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