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"Pour que cette vaccination soit efficace, il faut établir la confiance, et cette confiance ne pas être une injonction verticale émanant des autorités de l'Etat", estime Alain Fischer, 71 ans, qui figure désormais parmi les indispensables du président de la République. Médecin de profession, il est professeur d'immunologie et chercheur en biologie. Mieux : il compte parmi les personnalités les plus respectées de son domaine d'expertise. Ce n'est pas pour rien qu'il prendra bientôt la présidence d'un "conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, chargée d'appuyer le gouvernement dans les choix qu'il sera conduit à faire en la matière", ainsi que l'a annoncé Jean Castex.
Connu notamment pour sa capacité à faire le pont entre la science et le reste de la population, indique le quotidien local Sud-Ouest, Alain Fischer a d'ores et déjà travaillé pour un autre gouvernement français. En 2016, il avait été contacté par Marisol Touraine, qui était à l'époque ministre de la Santé et des solidarités. Elle souhaitait alors qu'il préside le comité d'orientation pensé en vue d'une concertation citoyenne relative à la vaccination. Déjà à l'époque, les Françaises et les Français se montraient assez méfiants à l'égard des vaccins et la ministre souhaitait lutter contre cet état de fait.
Vaccins : comment Alain Fischer voulait-il rendre confiance aux Français, en 2016 ?
En 2016, le médecin pédiatre et immunologue avait donc rendu un premier rapport à l'avenue Duquesne. Sur la base de ce dernier, Marisol Touraine avait alors décidé d'augmenter considérablement le nombre de vaccins obligatoires chez les jeunes enfants. Initialement, seuls trois étaient jugés indispensables et les autres ne faisaient que l'objet de recommandations. Au final, 8 sont désormais obligatoires.
Coronavirus : que compte faire Alain Fischer ?
Cette fois-ci, explique Sud-Ouest, le praticien, qui a enseigné à l'Université Paris Descartes, a assuré vouloir travailler avec "les professionnels de santé, qui doivent être eux-mêmes convaincus par une communication transparente et complète". Il entend aussi faire participer "la société civile". "On peut penser en particulier aux associations de patients atteints de maladies chroniques", détaille-t-il.
Autres partenaires nécessaires ? Tous les "spécialistes de l'hésitation vaccinale qui sont susceptibles d'apporter des propositions sur la meilleure façon de communiquer et par ailleurs de faciliter la vaccination". Comprendre : les chercheurs qui étudient la "réticence à se faire vacciner", commente le quotidien.
Alain Fischer : un expert mondialement reconnu
Avant tout cela, Alain Fischer était mondialement reconnu comme le pionnier des thérapies géniques pour enfants nés avec un déficit immunitaire, appelés "enfants-bulles", explique encore le titre de presse.
TadIl a dirigé le service d'immunologie et d'hématologie pédiatrique de l'hôpital Necker (AP-HP) de 1996 à 2012 et est professeur émérite au Collège de France. Il est, par ailleurs, également membre titulaire de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine.