
La Banque de France a annoncé la baisse de la fraude aux moyens de paiement au premier semestre 2024. Mais la prudence reste de mise. Voici quelques astuces pour ne pas vous faire avoir.
Des tensions qui peuvent impacter les relations familiales. Selon un sondage américain réalisé par l’hôpital pédiatrique du Michigan C.S. Mott Children's Hospital, près de la moitié des parents interrogés étaient en désaccord avec un ou plusieurs grands-parents concernant l’éducation de leur enfant. Dans le détail, 6% de ces parents faisaient état de désaccords importants et 37% de désaccords moins significatifs concernant les choix éducatifs.
Mais pourquoi est-il si difficile pour certains grands-parents d’accepter les choix éducatifs de leurs enfants ? “Parce qu'il y a un choc des générations. Les méthodes éducatives ont évolué”, nous explique Christian Richomme, psychanalyste, auteur et thérapeute à Paris.
Spécialiste dans les troubles de l’anxiété, les dépressions, les addictions et les troubles affectifs, le professionnel souligne que ces désaccords trouvent leurs origines dans les différences intergénérationnelles. En effet, les grands-parents considèrent souvent que la manière dont ils élevaient leurs enfants à l’époque était la bonne. “On a des parents qui ont été élevés sans téléphone, et on a des petits-enfants qui sont élevés avec téléphone. Et puis, il y a un glissement de l'éducation. Le modèle des grands-parents était un peu plus strict. Aujourd'hui, on est beaucoup plus à l’écoute. La société a changé”, poursuit-il.
Pourtant, le rôle des grands-parents ne doit pas se limiter à un simple soutien affectif. En effet, leur rôle éducatif est aussi légitime puisqu'ils représentent une certaine stabilité pour l’enfant, une partie de son histoire. “Ils représentent une transmission des valeurs morales.Toute une culture dans une famille. Et en même temps, ils ne sont pas là pour être en contradiction avec le modèle éducatif des parents”, précise Christophe Richomme.
Dans son cabinet, il reçoit autant de parents qui se plaignent soit des règles strictes qu’imposent les grands-parents à leur progéniture soit au contraire de leur côté trop permissif allant à l'encontre des règles éducationnelles qu'ils essayent de mettre en place.
Parfois, les parents décident alors de limiter les moments que leurs enfants passent avec leurs grands-parents, pour le bien de l’enfant. Mais cela peut être contre-productif. “L’enfant va être frustré parce que papy et mamie, c'est souvent des gens bienveillants, des gens qui sont plus tolérants, qui offrent des cadeaux ou des bonbons. Donc pour eux c'est un manque. C'est une perte. Un enfant n'a pas à choisir entre ses parents et ses grands-parents, tout comme il n’a pas à choisir entre son père et sa mère”.
Même chose du côté des grands-parents qui sont privés de voir leurs petits-enfants.”Pour eux, leurs petits-enfants c'est un peu la filiation, c'est un nouveau souffle dans leur vie. En plus à cet âge on a une vie sociale qui est un peu moins active en général, donc les petits-enfants apportent beaucoup de bonheur”, explique le spécialiste avant de poursuivre “et puis ça leur permet d'avoir un rôle éducationnel, mais sans le côté contraignant”.
Bien sûr, les conflits entre les parents et les grands-parents peuvent déstabiliser l'enfant puisqu'il se retrouve avec deux modèles éducationnels différents. Mais pour le préserver au maximum, la meilleure solution reste de ne pas exprimer les désaccords devant l’enfant.
“L'idée c'est que les grands-parents et les parents ne mettent pas leur conflit devant les enfants. Il faut faire bonne figure devant les petits-enfants parce qu'on les met à témoin et un enfant se sent toujours coupable”, explique le psychanalyste. “C'est un conflit qui ne lui appartient pas”, conclut-il.