
Depuis le début du mois de mars, l’épidémie de covid progresse à nouveau. Le taux d’incidence est en augmentation constante et se trouve au-dessus du seuil d’alerte. Avec l’arrivée du printemps, une...
Tu t'es fait tester avant de dîner ? Emmanuel Macron a pris les Français de court lundi 12 juillet en annonçant l'extension du pass sanitaire à de nombreux établissements du quotidien, y compris les restaurants, les bars et les cafés. Dès le mercredi 21 juillet, les cinémas, les théâtres et autres lieux culturels ou de loisirs devront contrôler le pass sanitaire de leurs clients avant de les laisser entrer. L'accès sera donc interdit à toute personne qui ne répond pas à une de ces trois obligations.
Ces nouvelles mesures ont conduit de nombreux Français à prendre rendez-vous pour leur première injection, puisque plus d'un million de créneaux ont été réservés sur Doctolib 24 heures après l'allocution d'Emmanuel Macron. Pour d'autres, qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas se faire vacciner, il sera toujours possible de se faire tester en pharmacie ou en laboratoire. Attention, si l'ensemble des tests PCR et antigéniques restent gratuits jusqu'à la fin de l'été, ceux dits de confort seront payants dès le début de l'automne.
La règle qui s'applique dès ce mercredi 21 juillet aux lieux culturels et de loisirs sera ensuite étendue à d'autres aspects du quotidien et notamment au restaurant à partir du début du mois d'août. Toute personne qui ne prouve pas son immunité au Covid-19 ou qui n'a pas été testée négative ne pourra ni déjeuner ni dîner dans ces établissements. Invité du journal de 13 heures de TF1 ce mercredi 21 juillet, le Premier ministre a annoncé que les responsables d'établissements recevant du public, dont les cinémas et les musées depuis ce mercredi puis les cafés et restaurants à partir d'août, n'auront pas à contrôler l'identité de leurs clients. S'ils seront bien tenus de vérifier les pass sanitaires et leur validité, ils ne seront pas tenus responsables en cas de fraude. "C'est une très bonne chose. On est reconnaissants vis-à-vis du gouvernement d'avoir été entendus", se réjouit le président de l'UMIH Roland Héguy auprès du Figaro.
À partir de quand cette mesure sera-t-elle en vigueur ? Comment les contrôles seront-ils effectués et par qui ? Quelles seront vos informations disponibles ? Découvrez, dans le diaporama ci-dessus, les réponses à toutes les questions que vous vous posez autour du pass sanitiare.
Le pass sanitaire va devenir obligatoire au restaurant, dans les bars et cafés pour toutes les personnes de plus de douze ans. Un sursis est néanmoins prévu par le gouvernement pour les adolescents qui ont entre 12 et 17 ans, car la campagne vaccinale vient de s'ouvrir pour eux.
Le pass sanitaire deviendra obligatoire au restaurant à compter du 1er août 2021. Pour les personnes de 12 à 17 ans, une période de sursis est prévue jusqu'au 30 août 2021.
Le pass sanitaire sera contrôlé à l'entrée du restaurant. Il sera obligatoire pour déjeuner, dîner ou boire un verre, que ce soit à l'intérieur et en terrasse.
Le pass sanitaire sera contrôlé directement par les équipes du restaurant. Il s'agit donc des serveurs, des responsables ou des patrons de ces établissements. Une charge supplémentaire pour ces professionnels, qui doivent s'organiser en conséquence.
Le pass sanitaire regroupe de nombreuses informations personnelles vous concernant, mais toutes ne seront pas visibles par les personnes qui le contrôleront à l'entrée du restaurant.
Voici celles qui seront à disposition de ces professionnels : votre prénom, votre nom, votre date de naissance et un symbole vert ou rouge pour valider votre accès à l'établissement. Un professionnel n'aura pas le droit de vous demander d'autres informations, notamment le type de vaccin que vous avez reçu ni quand. Seul le symbole rouge l'autorisera à vous refuser l'entrée.
Les professionnels qui ne respectent pas la mise en place du pass sanitaire s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 45 000 euros à compter du 1er août 2021. En cas de contrôle par les forces de police, les clients qui ne disposent pas d'un pass sanitaire peuvent écoper d'une amende de 10 000 euros et de six mois d'emprisonnement. Pour un faux pass sanitaire, qui est un délit de faux et d'usage de faux, les personnes concernées s'exposent à une amende de 45 000 euros et trois ans d'emprisonnement.