Pas de TV après 23h, réduction du chauffage : les 10 conséquences qu’un choc pétrolier aurait sur notre quotidien

Publié par Eléonore Bounhiol
le 10/03/2022
stock market chart and industrial -oil and gas - background
Istock
Se dirige t-on vers un choc pétrolier semblable à celui qu’ont connu les pays Occidentaux en 1973 ? C’est, en tout cas, le scénario catastrophe envisagé cette semaine par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Mais à quoi pourrait alors bien ressembler notre quotidien ? Restrictions sans précédent, pouvoir d’achat au plus mal… Découvrez les 10 conséquences qu’une telle crise pourrait avoir sur nos vies.

Depuis maintenant plusieurs semaines, la guerre en Ukraine a provoqué une crise énergétique considérable, avec la flambée des prix du gaz et du pétrole, conséquence directe des sanctions imposées à la Russie et de l’invasion de son pays voisin. 

Le choc encaissé par l’économie mondiale est de taille, et devrait durer dans le temps, selon les spécialistes.

Mercredi 9 mars 2022, le prix du baril de pétrole atteignait 130 dollars (117 euros). Pour le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, cette crise globale est même "comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973".

Des mesures drastiques

Cette année-là, une crise mondiale de l’énergie débute, suite à l’abandon, d’une part, des accords financiers de Bretton-Woods, et d'autre part, à la guerre du Kippour qui sévit au Moyen-Orient. Les pays de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) déclarent un embargo. En quelques mois, le prix du pétrole passe du simple au quadruple. 

Inflation record, baisse de la croissance… Les effets de ce choc se feront sentir jusqu’en 1978, et il sera suivi par un deuxième épisode, en 1979. Des années sombres pour l’économie mondialisée, qui ont eu de sérieuses conséquences sur le pouvoir d’achat des ménages. Et qui ont amené les gouvernements de plusieurs pays Occidentaux à prendre des mesures drastiques.

En France, notamment, de nombreuses décisions sont prises par les autorités de l’époque pour tenter de diminuer les effets de la crise et éviter la pénurie, explique le site Yahoo

Des mesures qui pourraient bien être à nouveau mises en place dans les prochains mois... 

Découvrez dans notre diaporama ces 10 conséquences qu’entraînerait un choc pétrolier sur notre quotidien. 

Vous avez aimé cet article ?

Le baril à 8 euros

1/10
oil barrels on stack of golden coins growth rise of oil stock prices 3d illustration
Istock

Entre octobre 1973 et le janvier 1974, le prix du baril de pétrole a quadruplé, passant de 2,32 $ à 9 $ (8,15 euros). Un scénario qui n’est pas à exclure quand on voit la flambée ininterrompue des prix de l’essence dernièrement.

Pas de TV après 23 heures

2/10
high contrast image of an old vintage tv with white noise on white wood
Istock

En France, pour faire face à la crise de 1973, le Premier ministre Pierre Messmer annonce l’arrêt de tous les programmes télévisés après 23 heures, dans le but de réaliser des économies d’énergie. 

Les vitrines des magasins et les monuments éteints la nuit

3/10
paris, france - february 21, 2014  the eiffel tower at night seen from the trocadero square in paris, france, at february 21
Istock

Dans le même esprit, le gouvernement impose l'extinction des éclairages commerciaux et des monuments publics la nuit. 

La vitesse abaissée pour les voitures

4/10
speed limit sign with a traffic in the background
Istock

La vitesse maximale est également abaissée à 120 km/h sur les autoroutes et à 90 km/h sur les routes nationales.

Le chauffage plafonné

5/10
woman hand adjusting temperature of radiator closeup
Istock

Un peu plus tard, en 1974, un décret prévoit de plafonner le chauffage des habitations, bureaux et écoles à 20 degrés, du 15 octobre au 15 avril. 

Lorsqu’un logement est laissé vacant entre 24 heures et 48 heures, la température doit être abaissée à 16 degrés, et à 8 degrés si il est inoccupé pendant plus de 48 heures.

Vous avez aimé cet article ?

Des écoles fermées

6/10
kid with school backpack look on schoolyard towards an open entrance or exit door schools and preschools remain locked for children during lockdown, coronavirus pandemic and second wave of covid-19
Istock

Ce fut le cas en Belgique : pour faire face à la crise de 1973, les autorités locales décident de fermer les écoles le samedi matin, économisant ainsi trajets et électricité aux parents et aux établissements scolaires. 

Des journées sans voiture

7/10
aerial view looking straight down on to los angeles' city streets
Istock

Dans les Pays-Bas, mais également en Suisse et en Belgique, les voitures sont un temps interdites de circuler le dimanche.

Google News
Voir la suite du Diaporama