"Oui Pub" : quelles sont les 15 villes qui testeront le dispositif dès septembre 2022 ?

Terminé le gaspillage publicitaire ! C’est une petite révolution dans vos boîtes aux lettres. A partir de septembre 2022, 15 villes testent le dispositif "Oui Pub",un petit autocollant à coller pour indiquer au facteur que vous souhaitez recevoir de la publicité. Dans le cas contraire, aucun prospectus ne sera distribué. C’est donc l’inverse du “Stop Pub”, instauré en 2004, qui interdisait toute démarche publicitaire. Alors pourquoi un tel revirement ?

Le test arrivera ensuite au mois de février 2023, dans 2  autres collectivités retenues sur candidature.

“Oui Pub” est une expérimentation de la loi Climat et Résilience d'août 2021, inspirée de la Convention citoyenne pour le climat. D’après le service public, son objectif est de réduire le gaspillage et les charges liées à la collecte et au traitement des déchets. En moyenne, il est estimé que les imprimés publicitaires équivalent à 900 000 tonnes de papier par an, alors même que “cette publicité est jetée sans avoir été lue”, explique l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie à Service-Public.

Une expérimentation de Oui Pub sur trois ans

L’expérimentation doit durer trois ans et concerne 2,5 millions d’habitants. Les villes et communes retenues sont toutes de tailles et de zones différentes, pour représenter l’ensemble du territoire français. A l'issue de ces trois ans, un comité d’évaluation établira l’impact de ce système et son éventuelle mise en place dans tout l'Hexagone. Si vous ne désirez pas recevoir de pub, vous n'aurez rien à faire. A l’inverse, si vous le souhaitez, il suffira de scotcher un autocollant “Oui Pub” imprimable, ou l’écrire à la main. Dans notre diaporama ci-dessous, découvrez les 17 collectivités concernées par l'autocollant Oui Pub : pour certaines, le dispostif sera testé dès le 1er septembre, pour d'autres, à partir de février 2023.

Vidéo du jour

L'expérience va durer jusqu'en 2025. A la fin de cette phase de test, un comité évaluera « l’impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l’emploi, sur les secteurs d’activité concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d’une telle mesure », explique le ministère de la Transition écologique. Pour, bientôt, généraliser le système à la France entière ?