Netflix, Banque de France, militaire... Les 5 arnaques dont il faut se méfier en ce moment
Les escrocs sont toujours plus inventifs lorsqu’il s’agit de trouver de nouvelles méthodes pour soutirer de l’argent aux Français. Qu’il s’agisse de coups de téléphone, de SMS de mails ou autre, les arnaques se multiplient sur Internet mais aussi devant les sonnettes des maisons.
Si le démarchage téléphonique frauduleux est une pratique désormais courante et connue de nombreux internautes, le démarchage plus classique n’est pas mort pour autant. Mais c’est sur le web que les escroqueries restent les plus nombreuses.
"Nous assistons à une très forte progression de l’insécurité numérique. Qui n’a pas reçu de faux SMS sur le compte formation, sur Ameli ou sur les vignettes Crit’Air ? C’est insupportable", a déclaré le ministre délégué chargé du Numérique, Jean-Noël Barrot, au micro de franceinfo. Face à cette menace grandissante, il est nécessaire d’être toujours aux aguets et le ministre explique même qu’il faut "adopter un certain nombre de gestes barrières en ligne".
Bientôt un "filtre anti-arnaques"
Fort de ce constat, le gouvernement souhaite passer à la vitesse supérieure et souhaite mettre en place un "filtre anti-arnaques" sur la toile d’ici la fin 2023. "Nous travaillons à ce que, à l’horizon de la Coupe du monde de rugby (septembre 2023) une première version expérimentale soit disponible et qu’elle puisse être généralisée à l’horizon des JO-2024", a-t-il expliqué.
Jean-Noël Barrot explique également que ce nouvel outil "préviendra l’internaute ou l’usager lorsqu’il s’apprête à se diriger vers un site qui a été identifié comme un site à arnaques. Vous aurez la liberté d’y aller mais vous aurez reçu un avertissement".
D’ici le déploiement de ce filtre, il faudra donc rester prudent et repérer les arnaques qui se multiplient. Découvrez dans notre diaporama les cinq escroqueries les plus courantes en ce moment.
L’arnaque à la SNCF
Une offre peut-être trop belle pour être vraie. Sur les réseaux sociaux, des publications présentées comme des posts de la SNCF proposent un "laissez-passer annuel à 1,95 euros" pour "rectifier la situation" après "l'indignation des clients en raison de la hausse des prix", explique L’Indépendant. Il s’agit en réalité d’une arnaque.
L’arnaque au service de streaming
Le géant du streaming Netflix est de nouveau la cible des escrocs. De nombreux abonnés ont ainsi reçu des mails et des SMS frauduleux de la part de Netflix Surveys avec pour objet "Netflix apprécie vos commentaires", et demandant de répondre à un sondage, rapporte Actu.fr. Cependant, la plateforme de streaming a déclaré : "Si vous avez reçu un e-mail/SMS (demandant ces informations), il ne vient sûrement pas de nous", et il s’agit donc d’une arnaque.
L’arnaque au faux militaire
Les escrocs n’hésitent pas à jouer avec les sentiments de leurs victimes. Récemment, c’est une quarantenaire qui s’est faite avoir par un escroc, rapporte Actu.fr. C’est sur Facebook qu’elle a été approchée par un homme se faisant passer pour un légionnaire, il a en réalité usurpé son identité. "Il disait qu’un ami à lui avait trouvé l’amour sur internet et qu’il rêvait de la même chose. Il était heureux d’être tombé sur moi", explique-t-elle à nos confrères. Finalement au fil des mois et des échanges, le faux militaire, parviendra à obtenir des milliers d’euros de la femme.
L’arnaque à l’ANTAI
Des SMS frauduleux de l’ANTAI, l'Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions, circulent activement en ce moment. Ceux-ci informent que vous avez un retard de paiement et qu’il est nécessaire de régler une contravention en ligne, explique Femme Actuelle. "Info ANTAI : vous avez un retard de paiement de 68 €, dossier référence 20023099. Consultez mon dossier d'infraction via : [lien frauduleux]". Il s’agit d’une arnaque et il est donc important de ne pas cliquer sur le lien.
L’arnaque à la Banque de France
Dans une publication du mardi 21 février, la Banque de France " attire l'attention des particuliers et des entreprises sur l'existence de faux chèques en circulation, rédigés sur papier libre, sur lesquels elle apparaît comme étant la banque de l'émetteur", rapporte MoneyVox. Or, l’organisme précise que "les particuliers ne peuvent plus, depuis 2021, détenir de compte auprès de la Banque de France" et qu’il s’agit donc d’une arnaque.