Manger de la viande humaine contre le réchauffement climatique ? IllustrationIstock
Une idée complètement sordide. Lors d'un séminaire intitulé "Pouvez-vous imaginer manger de la chair humaine?" un scientifique a déclaré que le cannibalisme sauverait la Terre.

De la chair provenant d'un homme en guise de repas. Un scientifique suédois a suggéré de se nourrir de viande humaine pour lutter contre le réchauffement climatique.

C'est lors de son séminaire au Gastro Summit que Magnus Soderlund, professeur et chercheur à l'école des sciences économiques de Stockolm a proposé cette idée.

Il déclare qu'il faut "s’habituer à manger des aliments dont on n’a pas l’habitude, tels que la chair humaine provenant des cadavres", pour créer un avenir alimentaire durable.

Il ajoute que cela pourrait sauver l'humanité si la société devient plus ouverte au monde qui l'entoure.

Pour surmonter ce tabou que bon nombre de personnes ont envers cette pratique, il explique qu'il faut "persuader" les êtres humains à tester la viande, rapporte Cnews.

Après son discours sur le sujet "Pouvez-vous imaginer manger de la chair humaine ?", il répond à la chaîne suédoise TV4 : "Je suis un peu hésitant, mais je ne parais pas trop conservateur ... je dois dire ... je serais ouvert au moins à le goûter". Il suggère toutefois par la suite des options plus plausibles, comme celles de déguster des animaux domestiques et des insectes.

Des risques potentiels pour la santé

Le New York Post  rappelle que manger de la chair humaine est risqué pour la santé. En effet, au milieu du 20e siècle, les chercheurs se sont intéressés à une maladie découverte en Papouasie-Nouvelle-Guinée dans une tribu aborigène anthropophage, nommée le kuru. Entre 1950 et 1965, ce syndrome dégénératif du système nerveux a tué plus de 2 500 membres de ce clan. 

La raison de cette épidémie provenait d'une protéine infectieuse trouvée dans des tissus cérébraux humains. Durant les rites mortuaires de ce peuple, les femmes et les enfants étaient amenés à consommer le corps des personnes décédées, dont le cerveau et le système nerveux central.