
La force d'Aldi réside dans ses petits prix. Face à l'inflation, de nombreux Français se tournent vers Aldi pour bénéficier de tarifs avantageux. Afin de toucher un public toujours plus large, Aldi poursuit son...
Le début de cette année 2023 a été pour le moins tumultueux. Et ce n’est pas près de changer : en effet, les mobilisations contre la réforme des retraites notamment se poursuivront probablement et gagneront encore en ampleur au fur et à mesure que le calendrier d’adoption du texte se concrétise. Une fois le 26 mars passé, les syndicalistes et l’opposition continueront certainement d’exprimer leur mécontentement, mais les mobilisations se feront moins véhémentes car le texte sera très probablement bel et bien passé.
Dans une autre perspective, qui pourrait quant à elle également générer des remous dans l’opinion publique, on retrouve la perte de pouvoir d’achat. Il continue à être mis à mal et l’étirement dans la durée de cette situation la rend d’autant plus compliquée pour un grand nombre de ménages précaires ou en passe de le devenir.
L’évolution de la situation sanitaire implique également de nouveaux changements de modalités liées au Covid. En effet, moins de 16 000 malades sont actuellement hospitalisés, un nombre en très nette décroissance alors qu’il atteignait les 25 000 fin décembre, comme le rapportent nos confrères de franceinfo. Une bonne nouvelle donc, qui devrait rassurer les esprits dans ce contexte incertain.
Enfin, le tant attendu panier anti-inflation promis par le gouvernement et visant à pallier la hausse des prix vertigineuse dans la grande distribution ne sera malheureusement pas encore mis en place en février. En effet , il faudra attendre le mois de mars pour pouvoir bénéficier de ce dispositif, qui sera alors rendu accessible à tous les Français.
Retrouvez donc ci-dessous tous les changements prévus pour le mois à venir.
Le livret A se trouve relevé de 2% à 3% dès ce mercredi 1er février. C’est une hausse sans précédent, qui ne va cependant pas jusqu’à compenser l’inflation galopante.
Le livret d’épargne populaire, réservé aux Français les plus modestes, voit également son taux augmenter. Il bondira en effet dès le mercredi 1er février de 4. 6% à 6.1%.
La réforme de l’Assurance chômage selon laquelle la durée d’indemnisation des nouveaux chômeurs sera déterminée en fonction de la situation du marché du travail entrera en vigueur ce mercredi 1er février.
A compter du 1er février, le taux d’usure sera revu mensuellement jusqu’en juillet, contre un rythme trimestriel à l’heure actuelle.
Face à la régression de la pandémie, les arrêts de travail dérogatoires sans jour de carence octroyés jusqu’alors aux personnes testées positives au Covid ne seront plus d’actualité à compter du 1er février. L’isolation systématique des personnes testées positives deviendra également facultative.
Les conditions d’échange et de remboursement dans le cadre de l’achat de billets d’Intercités ou encore de TGV vont se durcir. L’annulation ou la modification du billet sans frais ne sera plus possible qu’une semaine avant le départ du train, contre 3 jours à l’heure actuelle. Les coûts additionnels engendrés une fois cette échéance passée augmenteront également : de 15 euros à 19 euros pour les trajets de TGV et de 12 euros à 15 euros pour les Intercités.
Les tarifs aux péages se verront eux aussi gonflés par l’inflation. En effet, ils augmenteront à hauteur de 4.75% en moyenne.
Le prix maximal au kilomètre augmenter au 1er février, passant de 1,12 euro à 1, 21 euro. Les conducteurs de VTC auront également le droit à une rémunération minimum de 7,65 euros par course, ce qui fera grimper le tarif minimum pour les usagers à près de 10,20 euros.
Comme annoncé, le bouclier tarifaire sur l’électricité passe ce mercredi 1er février de 4% à 15%. Le bouclier tarifaire relatif aux prix du gaz a déjà été relaxé au même taux le 1er janvier dernier.
Les sommes maximales remboursables dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’ seront revues à la hausse. Cette réévaluation se fait dans le cadre de la hausse généralisée des prix et pour encourager d’avantage les rénovations globales, soit de grande envergure. Pour les copropriétés, ce plafond se voit passer de 15 000 euros à 25 000 euros pour les travaux touchant aux parties communes. Ceux correspondant au dispositif destiné aux ménages modestes prévoyant d’augmenter leurs gains énergétiques d’au moins 35% passeront de 30 000 euros à 35 000 euros.