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Y aura-t-il encore des enfants s’appelant Pierre dans quelques années ? Sans doute, oui, mais ils ne seront pas les plus courants. Si populaire ait pu être ce prénom, il recule aujourd’hui considérablement, affirme Le Figaro, qui s’attardait sur la question à la suite de l’échange entre Naima Amadou, mère de famille habitant le quartier de la Mosson à Montpellier, et le président de la République. "Mon fils de huit ans m’a demandé si le prénom Pierre existait vraiment ou si ce n’était que dans les livres", a-t-elle interpellé le chef de l’Etat.
Au-delà des questions de mixité dans le quartier, qu’évoquait là cette maman inquiète de voir certains fuir la Mosson, que dire de la disparition annoncée des Pierre ? En moyenne, ce prénom est 9 fois moins donné qu’il ne pouvait l’être il y a 30 ans, indiquent nos confrères. Il a en effet été largement dépassé par d’autres, jugés plus modernes, parfois moins marqués aussi. C’est le cas de Léo, par exemple, qui domine désormais tous les podiums ou presque.
A échelle nationale, le deuxième prénom le plus donné est Gabriel, lui-même suivi de Raphaël, d’Adam ou de Hugo. Dans l’Hérault, cependant, d’autres prénoms classiques ont laissé - ou sont en train de le faire - la place à d’autres plus neufs en France. Ainsi Amir, Mohamed, Maël et Noah devancent dorénavant Lucas, Louis, Clément ou Nathan.
Car, à en croire Le Figaro, c’est bien du côté des disparités territoriales qu’il faut se pencher pour comprendre la mutation qui opère. Sans grande surprise, dans certains départements à l’identité marquée, comme dans les Pyrénées-Atlantique, la culture locale joue aussi sur les noms donnés. Il en va de même en Seine-Saint-Denis.
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