Fin du pass vaccinal : les 16 départements sur la bonne voie
Olivier Véran a donné trois critères pour la levée du pass vaccinal, dont une baisse drastique du taux d'incidence. Dans ces territoires, il a d'ores et déjà bien baissé.

Moins de deux mois d’application ? Entré en vigueur le 24 janvier dernier, le pass vaccinal pourrait vivre ces dernières semaines dans l’Hexagone, à tel point que certains se demandent : "Tout ça pour ça ?". Evoqué pour la première fois à la fin de l’année 2021, ce sésame a eu bien du mal à être voté à l’Assemblée nationale puis au Sénat et a finalement été appliqué au moment même où l’épidémie commençait à reculer dans l’Hexagone.

Fin du pass vaccinal : "il a contribué à la lutte contre l'épidémie"

Interrogé à ce sujet ce mardi 22 février, le ministre de la Santé Olivier Véran a concédé devant les sénateurs qu’"avec une durée d’application d’à peine un mois, le recul manque encore" quant à l’efficacité du dispositif. "Incontestablement, le pass a contribué à la lutte contre l’épidémie", a-t-il ajouté, mettant l’accent sur l’incitation à la vaccination (première dose comme rappel) et la sécurité qu’il offrait au niveau des risques de contamination. "Le pass sanitaire ne permettait pas de prévenir la présence de personnes non protégées" donc "il était pleinement cohérent de franchir une étape supplémentaire", a-t-il conclu sur le sujet.

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Utile, ce pass vaccinal ne l’est peut-être plus autant en février qu’il l’était en janvier. La baisse drastique des contaminations pousse le gouvernement à envisager une sortie de crise précoce et pourquoi pas pour le milieu du mois de mars. Oliver Véran a donné trois critères pour rendre effective la levée du pass vaccinal : un taux d’incidence entre 300 et 500 pour 100 000 habitants, un taux de reproduction qui reste "inférieur à 1" et bien sûr le taux d’occupation en réanimation, qui doit encore baisser. Ces paliers pourraient être atteints d’ici "2 à 3 semaines", a annoncé le ministre de la Santé, ce qui amènerait au milieu du mois de mars. Dans ces 16 départements, le taux d’incidence est bien plus bas qu’avant, ce qui les met sur la bonne voie pour les prochaines semaines. Découvrez lesquels dans le diaporama ci-dessous.

L'Ain

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L'Ain

Taux d'incidence pour 100 000 habitants au 18 février : 696

Evolution du taux d'incidence sur 7 jours : -49%

L'Eure-et-Loir

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L'Eure-et-Loir

Taux d'incidence pour 100 000 habitants au 18 février : 616

Evolution du taux d'incidence sur 7 jours : -39%

L'Essonne

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L'Essonne

Taux d'incidence pour 100 000 habitants au 18 février : 534

Evolution du taux d'incidence sur 7 jours : -41%

L'Eure

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L'Eure

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