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Le soleil et la chaleur compliquent encore un peu plus le port du masque. Obligatoire à l'extérieur dans la majeure partie du pays, le masque pourrait-il se baisser dans certaines situations ? Alors que plusieurs départements ont déjà sauté le pas et assoupli les règles en la matière, les scientifiques comme les politiques commencent à l'envisager doucement.
Le ministre de la Santé Olivier Véran l'a évoqué récemment, disant espérer la fin du port du masque à l'extérieur durant l'été. Une bonne nouvelle pour des Français qui ne s'imaginent pas profiter de l'air marin avec la bouche et le nez recouverts. Faudra-t-il tout de même attendre le mois de juillet, voire le mois d'août, pour pouvoir lui dire au revoir ? S'il n'est pas encore question de l'enlever à l'intérieur, la fin de l'obligation en extérieur pourrait arriver plus vite qu'on ne le pense.
Interrogé ce dimanche 30 mai par Le Parisien, le professeur Pierre Parneix - médecin hygiéniste et de santé publique au CHU de Bordeaux, mais aussi membre de la mission d'évaluation de la gestion de la crise sanitaire - la fin du masque en extérieur pourrait avoir lieu d'ici quelques jours. "Aujourd'hui, nous assistons à une décroissance de l'épidemie, avec moins de 10 000 nouvelles contaminations quotidiennes", rappelle-t-il auprès du quotidien francilien, ajoutant : "Si cela continue, nous serons bientôt dans un environnement avec moins de virus et d'individus porteurs". Selon lui, "il n'y aura donc rien d'illogique à enlever le masque quand nous sommes dehors", mais sous conditions bien évidemment. Pas question de ne pas le porter lorsqu'on se trouve dans une zone très dense, par exemple.
Reste maintenant à savoir quand. À ce sujet, le professeur Parneix explique que "si la dynamique positive se confirme et n'est pas entravée par les récentes ouvertures des terrasses et magasins, je pense qu'on pourra le faire à partir de début juin". Avec des indicateurs en baisse et une circulation du Covid très affaiblie, une vingtaine de départements de l'Hexagone pourraient le faire sans s'inquiéter d'un rebond épidémique. Voici lesquels.