Canicule : quels sont vos droits au travail ?illustration.Istock
Cette semaine, la France fait face à sa première période de canicule de l'année. Découvrez ce que vous avez le droit de faire ou non au travail.

L’été météorologique a bel et bien débuté. Depuis mardi 14 juin 2022, plusieurs départements français sont concernés par une alerte canicule. Au programme : “des températures supérieures de 5 à 18°C aux moyennes, comprises souvent entre 20°C la nuit et plus de 35°C en journée", indique La Chaîne météo.

Les “canicules précoces” sont particulièrement rares en France. Ce genre de phénomène a été particulièrement rare tout au long du XXème siècle. Mais depuis les années 2000, ils se sont multipliés. Voici la liste des précédents épisodes de ce type :

  • Juin 2003 : cette canicule précoce à précédé une période estivale “historiquement chaude”, précise le site spécialisé.
  • Du 18 au 22 juin 2017 : le mercure a atteint 37°C à Paris.
  • Fin juin 2019 : le mercure atteint “42 °C dans le centre du pays, et jusqu'à 46 °C à Vérargues dansl'Hérault le 28 juin 2019”, précise La Chaîne météo.

Face à ces fortes chaleurs, les autorités sanitaires appellent la population à rester au frais, à s’hydrater régulièrement.

Quels sont vos droits au travail ?

En ces périodes de fortes chaleurs, vos tenues peuvent être plus légères qu’à l’accoutumée ce qui peut agacer vos employeurs. À part pour des questions d'hygiène et de sécurité, ils ne peuvent pas vous imposer de code vestimentaire.

Si vous ne vous sentez pas de vous rendre sur votre lieu de travail à cause de la chaleur, vous pouvez tout à fait négocier pour faire du télétravail.

Dans certains cas, il est même possible de faire valoir son droit de retrait. Lorsque le salarié estime qu’il “encourt un danger grave et imminent pour sa santé” à cause de la chaleur, comme l’explique Dernières Nouvelles d'Alsace, il peut quitter son poste.

Pour qu’il ne soit pas pénaliser, il doit prévenir son employeur en amont, de préférence par écrit. “Sauf en cas d'abus manifeste, ce dernier est alors tenu de le rémunérer”, précise le quotidien régional.