
Pour le début du mois d’avril 2023, le climat est printanier mais le temps reste instable, émaillé d’averses orageuses. Les températures plutôt douces en début de semaine devraient baissées. Certains...
Depuis le début de l'offensive russe sur le sol ukrainien, la menace atomique pèse sur l'Europe. Le 27 février 2022, quelques jours seulement après le lancement de l'assaut, le président Vladimir Poutine a ordonné à son armée de “mettre les forces de dissuasion en régime spécial d’alerte au combat". Certains officiels de l'armée russe théorisent d'ailleurs le recours à des armes atomiques tactiques à faible puissance, explique le journal suisse Le Temps. En théorie, de telles ogives pourraient permettre de mener "une guerre limitée" plutôt que globalisée. Pourtant, poursuivent nos confrères. Les "experts les plus inquiets", qu'évoque le titre de presse, n'y voient cependant qu'un "mythe".
Une décision directement liée aux menaces proférées par ce dernier à l’encontre des nations étrangères qui tenteraient d’interférer dans ce conflit. Selon lui, ces pays étrangers vont à la rencontre de "conséquences que vous n’avez encore jamais connues".
Depuis la guerre froide, le risque d’une attaque nucléaire n’avait jamais été aussi élevé.Pour rappel, ce type d’armement n’a été utilisé à qu’une seule fois dans l’histoire à des fins militaires : les 6 août et 9 août 1945, à Hiroshima et Nagasaki par les États-Unis. Les conséquences ont été désastreuses.
La menace, cependant, pourrait ne pas seulement venir d'une attaque nucléaire à proprement parler. En mars 2022, les forces russes ont lancé l'assaut sur l'une des plus importantes centrales du pays. Une telle situation présente un risque évident, rappelle 20 Minutes.
En cas d'alerte nucléaire, due à un assaut ou un simple accident, il importe de suivre un certain nombre de règles de sécurité. Plus d'informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Les États-Unis et la Russie ne sont pas les deux seules puissances à détenir l’arme nucléaire. Mais ces deux pays réunis représentent “approximativement 90% de toutes les ogives nucléaires mondiales”, indique la FAS (Fédération of Americans Scientists).
Neufs pays possèdent cette arme de destruction massive :
Au total, la FAS estime qu’au début de l’année 2022, le monde possédait près de 12 700 ogives nucléaires. Pourtant, il ne suffirait que de 1 000 missiles pour détruire toute forme de vie sur terre comme l’indique l'ICAN, la Campagne Internationale pour l'Abolition des armes Nucléaires. C’est moins de 8% de l’arsenal nucléaire mondial.
Lorsque vous entendez le signal d'alarme d'une attaque nucléaire, mettez-vous tout de suite à l'abri. Pour ce faire, entrez dans un batiment en béton, fermez bien les portes et les fenêtres et restez au centre de votre abri ou dans son sous-sol si possible.
Dès lors que vous entendez le signal d'alarme, vous n'avez plus le temps pour retrouver vos proches. Mettez-vous immédiatement à l'abri.
Une attaque nucléaire est imminente ? Ne prenez pas la voiture, vous risquez d'être coincé dans les embouteillages. Une seule idée doit traverser votre esprit : vous mettre à l'abri le plus vite possible.
Vous êtes un survivant de l'explosion et du souffle de celle-ci. Ce n'est pas une raison pour sortir immédiatement de votre cachette. Attendez au moins 48 heures avant de sortir afin que les retombées radioactives ne vous tuent pas.
En cas d'attaque nucléaire, internet et vos téléphones risquent de ne plus fonctionner. Essayez tout de même de rester connecté pour connaitre l'évolution de la situation à l'extérieur de votre abri. Une radio à pile ou à manivelle est le meilleur moyen de capter le signal des autorités en cas d'attaque nucléaire.
Le meilleur moyen de survivre en cas d'attaque nucléaire reste de s'y préparer. Pour que vous puissiez survivre dans votre abri pendant plusieurs jours sans risquer les retombées radioactives, vous aurez besoin d'un kit de survie préparé à l'avance. Il en existe de nombreux exemples sur internet. Il peut contenir : de l'eau, des conserves, des médicaments, une trousse de soins, une radio, des piles et une lampe torche.
Un assaut ou un accident nucléaire risque probablement de rompre les canaux de communications. Toutefois, dans l'hypothèses où ceux-ci persistent, ils pouraient être mis à mal par un surplus d'appels téléphoniques. Tâchez donc, dans la mesure du possible du possible, de ne pas trop utiliser votre GSM, indique l'Observatoire de la Santé.
Les Françaises et les Français habitant près d'une centrale nucléaire y sont probablement habitués : il est utile, en cas de catastrophe nucléaire, d'avaler des comprimés d'iode. Cependant, ceux-ci ne doivent être consommés que sur consigne officielle du préfet, rappelle l'Observatoire de la Santé. Tenez-vous donc informé et préparez-vous à la potentielle évacuation de votre zone.