Tout ce qui change au 1er avrilIstock
Ce début de mois d'avril est annonciateur de changement, malgré la période d'isolement que nous traversons. Beaucoup de nouvelles devraient aider les ménages tandis que d'autres vont attendre. Voici le détail des modifications à venir.
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Pour de nombreux ménages, le 1er avril signifie revalorisations de nombreuses prestations, comme les allocations familiales, le revenu de solidarité active (RSA) ou encore l'allocation adulte handicapé (AAH). Si elles ne sont pas remises en cause pour le moment, cette situation exceptionnelle de pandémie bouleverse forcément le calendrier, explique Le Monde. L'entrée en vigueur de certains programmes a déjà été reportée et il faudra s'attendre à recevoir son chèque énergie avec un léger retard.

Néanmoins, comme prévu fin 2019, les prestations familiales seront"sous-indexées" à partir 1er avril 2020. Ainsi, leur revalorisation annuelle est fixée à un taux inférieur à celui de l'inflation.

En pratique, elles augmentent de 0,3% comme l'année dernière à la même date, ce qui n'est pas suffisant pour générer un réel gains. Parmi les aides concernées, on retrouve donc :

  1. les allocations familiales,
  2. l'allocation de base de la prestation d'accueil du jeune enfant,
  3. le complément libre choix du mode de garde (CMG),
  4. la prime de naissance (qui devrait passer de 944,51 à 947,34 euros),
  5. l'allocation adulte handicapé, qui augmente aussi de 0,3%, passant de 900 à 902,70 euros,
  6. la prime d'activit, qui connait une hausse similaire

RSA en hausse de 0,9%

Le RSA, pour sa part, est revalorisé à hauteur de l'inflation, soit 0,9%. Il passera ainsi de 559,74 euros par mois à 564,78 euros mensuels pour une personne seule. La plupart des pensions d'invalidité bénéficient de la même augmentation, à l'exception de celles dépassant les 2 000 euros.

Dans ce cas-là, le taux de 0,3% sera appliqué. Le versement des prestations gérées par la CAF interviendra en avance ce mois-ci : il aura lieu le vendredi 3 avril plutôt que le lundi 6, tel qu'initialement prévu.

Une expérimentation médicale est prévue

Afin de désengorger le service des urgences, les patients devraient être réorientés vers les médecins de ville à compter du 1er avril, en guise d'expérimentation, souligne Bien Public. Une trentaine de centres hospitaliers est concernée et l'opération durerait deux ans, à compter de la prise en charge du premier patient.

Les services des urgences devraient être rémunérés par un forfait de 60 euros par acte de réorientation. Les praticiens de villes n'auraient pas la possibilité de facturer à majoration en plus de la consultation, et les patients n'auraient pas de reste à charge à payer.

La trêve hivernale est prolongée

Qui dit contexte exceptionnelle, dit mesures exceptionnelles. Contrairement à l'accoutumée, la trêve hivernale devraient se poursuivre pour deux mois supplémentaires, en raison de la pandémie de coronavirus Covid-19, qui a nécessité la mise sous cloche du pays à date du 17 mars 2020.

En théorie, hors période de crise, cette dernière aurait du s'arrêter le 31 mars 2020. Cependant, compte tenue de l'état actuel de l'épidémie, le président de la République a choisi d'en prolonger la durée, décision annoncée le 12 mars à l'occasion de son allocution du soir. Les expulsions locatives restent donc proscrites jusqu'au 31 mai, sauf cas exceptionnel.

Les drones doivent être détectable

A compter du 1er avril 2020, la législation relative aux drones civil change, indique le site du service public. Ils devront désormais être équipés d'un dispositif de signalement électronique ou numérique et d'un dispositif de signalement lumineux.

Ce décret était paru au Journal officiel le 30 octobre 2019, mais n'entre en vigueur que plusieurs mois plus tard, à partir du 1er avril. Ces mesures s'appliqueront aux drones qui volent sans personne à bord dont la masse est égale ou supérieure à 800 grammes.

Ainsi, ils deviendront plus simple à détecter de nuit pour les autres aéronefs susceptibles de croiser leur route, limitant de fait le risque d'accidents.

En cas de non-respect des consignes, l'utilisateur écopera d'une contravention de quatrième classe (135 euros), et risque, pour guise de peine complémentaire, la confiscation de l'appareil.