
Le Premier ministre, François Bayrou, s’est dit favorable à l’organisation d’un référendum sur les finances publiques. Combien coûterait un tel dispositif ? Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau,...
Une fois encore, 60 Millions de Consommateurs a décidé de "s'attaquer" aux produits d'hygiène. Pour son numéro de mai, le magazine a testé quatorze références : dix "classiques", en gel liquide, et quatre "à reconstituer", soit une poudre à mélanger avec de l'eau, ce qui donne au final... du gel (mais plus vertueux nous le verrons). Les shampoings s'en sortent mieux que les gels douche, mais des problèmes subsistent.
Oui, un shampoing peut polluer. Ce à cause de la présence dans composition de produits tensioactifs : les sulfates. Ils sont utilisés par les fabricants car bon marchés mais ont des propriétés irritantes. Le laboratoire de la rédaction a constaté, par rapport à une précédente étude de 2020, que l'un de ceux qui pose le plus de souci à ce sujet, le sodium lauryl sulfate (SLS), "semble avoir laissé sa place au sodium laureth sulfate", présent dans six shampoings liquides analysés sur dix. Mais s'il est moins irritant donc meilleur pour notre cuir chevelu, ce tensioactif est aussi plus polluant, de par son processus de fabrication affirme 60 Millions. Qui précise également que cette amélioration cache une méthode visant à tromper "plusieurs systèmes d'évaluation qui n'intègrent pas les risques pour l'environnement." Oups !
L'avantage des shampoings solides ou comme ici, à reconstituer, est qu'ils contiennent beaucoup moins de conservateurs que les versions vendues directement sous forme liquide. Ils sont ainsi bien meilleurs pour la santé. Mais les shampoings liquides sont eux, fort heureusement, formulés de plus en plus rarement avec de la méthylisothiazolinone (MIT), une molécule choisie pour remplacer le parabène, non seulement irritante mais très nocive pour l'environnement. Aucune des références testées n'en contient. Enfin, 60 Millions de Consommateurs note qu'une seule de ces dernières renferme de l'acide salicylique, "suspecté d'être un perturbateur endocrinien."
Les experts de la rédaction de nos confrères ont appliqué leur traditionnel barème Cosméto'Score pour noter ces shampoings. Il est précisé que "Chaque ingrédient affiché - et non mesuré - a été évalué, en prenant en compte son importance dans la composition." Les notes attribuées comptent à 70 % pour les risques sur la santé et 30 % pour l'environnement.
Retrouvez dans notre diaporama ci-dessous 7 références de shampoings à éviter, du "moins pire" au moins recommandable.