
Le crash d’un vol Air India le 12 juin 2025 relance naturellement les angoisses autour de la sécurité aérienne. Certaines places offriraient statistiquement de meilleures chances de survie en cas d'accident....
Vous marchez vite ? Vous vous agacez devant les flâneurs du trottoir ou les chariots qui bloquent les allées ? Ce comportement, en apparence anodin, est en réalité révélateur. En psychologie comportementale, le rythme de marche est considéré comme un marqueur fiable de la personnalité. Il reflète nos niveaux d’énergie, notre manière de penser, notre rapport au temps et aux autres. Plusieurs études universitaires, notamment à Rutgers (États-Unis), ont montré des corrélations claires entre cadence de marche et traits psychologiques.
Marcher vite n'est pas qu'une affaire de logistique : c'est souvent un réflexe ancré, adopté depuis des années. Il traduit une structure cognitive orientée vers l'action, une volonté de maîtrise et une forte projection dans l'avenir. En ce sens, le rythme de marche devient le reflet d'une dynamique intérieure plus vaste.
L’irritation face à un marcheur plus lent traduit souvent une tension entre deux rythmes intérieurs. L’un cherche à aller de l’avant, l’autre prend son temps. Pour le marcheur rapide, être ralentit peut être perçu comme une frustration, voire une intrusion dans son espace de contrôle. Pourtant, savoir ralentir est aussi une forme de souplesse mentale. Cela demande de l’empathie, de la patience, et parfois même une forme d’éveil : celui d’apprendre à être pleinement présent !
Votre manière de marcher est un prolongement de votre identité. Elle reflète vos aspirations, votre énergie, votre manière d’habiter le monde. Mais elle n’est ni figée ni réductrice. Un jour rapide, un jour plus lent : notre cadence s’adapte à notre état d’esprit, à nos émotions, à nos besoins.