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Une bonne nouvelle pour les salariés et les fonctionnaires. À partir du 1er septembre 2025, il sera de nouveau possible de réduire son temps de travail dès 60 ans sans pénaliser sa retraite. L’âge d’accès à la retraite progressive sera en effet abaissé à 60 ans pour l’ensemble des salariés et fonctionnaires comme le précise l’Union confédérale des retraités CFDT : “La CFDT a obtenu le droit à la retraite progressive dès 60 ans et pas seulement deux ans avant l’âge légal comme le prévoit la réglementation actuelle”.
Pour rappel, ce dispositif permet de percevoir une partie de sa pension de retraite tout en continuant à travailler à temps partiel. “La retraite progressive est un dispositif qui vous permet, en fin de carrière, de travailler à temps partiel (ou à temps réduit si vous êtes salarié en forfait et de percevoir, en même temps, une partie de vos retraites (de base et complémentaires). Pendant cette période, vous continuez de cotiser à la retraite. Vous pouvez choisir de surcotiser, c’est-à-dire de cotiser à la retraite sur la base d’un salaire à temps complet”, précise le site officiel de l’administration française.
Attention toutefois, pour en bénéficier, vous devez avoir validé au moins 150 trimestres. Jusqu’en 2023, cette option était déjà ouverte à partir de 60 ans, mais la réforme des retraites entrée en vigueur cette année-là avait relevé progressivement l’âge minimum à 62 ans.
Un recul qui avait été vivement critiqué par les syndicats qui ont négocié le retour de l’ouverture de la retraite progressive à 50 ans dans le cadre de l’Accord national interprofessionnel (ANI), signé à l’automne 2024 entre le Medef, la CFTC, FO et la CFDT. Initialement obtenu pour les salariés du secteur privé, ce droit a rapidement fait l’objet d’une revendication de la CFDT pour qu’il soit également étendu aux agents de la fonction publique : “cette mesure négociée soit aussi appliquée dans la fonction publique”, indique le syndicat dans un communiqué publié vendredi 25 avril dernier.
Mais cet assouplissement ne concernait initialement que les fonctionnaires d’État, laissant de côté les agents des fonctions publiques territoriale et hospitalière. Une différence de traitement dénoncée par la CFDT, qui a rapidement réclamé un second décret pour corriger cet oubli. Deux décrets, l’un pour les salariés du privé et les fonctionnaires d’État, le seconde pour les agents des fonctions publiques territoriale (FPT) et hospitalière (FPH), seront bien publiés en juin, pour une entrée en vigueur commune au 1er septembre 2025, selon les informations de Capital.
Malgré cet élargissement, la retraite progressive reste largement sous-utilisée. Fin 2024, seuls 31 000 Français en bénéficiaient, soit à peine 0,2 % des retraités de droit direct. Ce faible chiffre s’explique en partie par un manque d’information, mais aussi par un obstacle majeur : l’accord de l’employeur est indispensable.
Or, les syndicats espéraient que ce dispositif devienne un droit opposable, autrement dit, qu’il ne puisse plus être refusé arbitrairement. Mais cette demande est restée lettre morte. Les deux décrets à paraître maintiennent la possibilité pour l’employeur de refuser une demande, ce que dénoncent les organisations syndicales comme un frein à son développement.