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Dans le régime complémentaire de retraite des salariés du privé Agirc-Arrco, deux décotes différentes sont mises en place. Alors que l’une d’entre elles est temporaire, l’autre possède un impact sur votre pension jusqu’à votre décès. Il est donc essentiel de pouvoir distinguer les deux et savoir laquelle a une influence sur votre retraite. En effet, en tant que salarié du privé, vous bénéficiez logiquement d’une retraite complémentaire versée par l’Agirc-Arrco. Calculée d’après l’ensemble de votre carrière, elle apporte un soutien non négligeable à votre pension de base au moment de votre retraite. Découvrez quelles sont les différentes décotes.
Retraite complémentaire : comment calculer son montant ?
La retraite complémentaire qui vous est proposée par l’Agirc-Arrco vient compléter votre pension de base. Pour connaître son montant, vous devez multiplier le nombre de points crédités sur votre compte durant votre vie active par la valeur du point au jour de la liquidation de votre retraite. Dans le cas où vous réclamez le versement de votre retraite avant 67 ans, le montant total peut toutefois subir un abattement définitif ou un malus temporaire. Il demeure indispensable de faire la différence entre les deux.
Par exemple, si vous sollicitez votre retraite avant 67 ans sans posséder le nombre de trimestres requis en fonction de votre génération, une décote sera appliquée sur votre pension de retraite. Cet abattement est définitif, il est également nommé abattement viager. Son taux varie d’après votre âge, mais aussi le nombre de trimestres qu’il vous manque pour atteindre la retraite.
Retraite complémentaire : quel est le fonctionnement du malus ?
Si vous bénéficiez de la durée d’assurance nécessaire pour votre retraite à taux plein, vous échappez à la décote. Toutefois, un système de malus, actuellement discuté, a été mis en place afin de vous encourager à décaler votre date de départ. Dès lors, si vous partez à la date où vous obtenez le taux plein, un malus de 10% sera appliqué.
Ce malus est diminué à 5% pour les retraités assujettis à la CSG au taux réduit de 3,8%. Il est créé durant trois ans jusqu’à l’âge de 67 ans au maximum. Plusieurs retraités ont néanmoins la possibilité d’y échapper : c’est le cas pour les exonérés de CSG ou encore les assurés qui peuvent prétendre à une retraite à taux plein malgré leur durée d’assurance.
Retraite complémentaire : comment échapper au malus ?
Dans le cas où vous parvenez à différer votre départ d’un an, vous n’aurez ni malus, ni bonus à observer. Si vous allez jusqu’à deux ans de travail supplémentaire, vous pouvez même obtenir un bonus. Il s’élèvera à 10% pour un décalage de deux ans, 20% pour un décalage de trois ans et 30% pour un décalage de quatre ans.
Toutefois, si vous réunissez à l’âge de 65 ans les conditions pour profiter d’une retraite à taux plein et que vous souhaitez partir à cet âge, vous serez concerné par le malus de 10%, mais seulement durant deux ans jusqu’à l’âge de 67 ans. En partant à 66 ans, vous pourrez, de manière plus générale, le laisser de côté.