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Nouveaux barèmes en vigueur. Soumis à une condition de ressources, la pension de réversion versée par les régimes de retraite de base du secteur privé, dépend de la revalorisation du Smic et du plafond annuel de la sécurité sociale. Découvrez les règles applicables cette année.
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Pension de réversion : nouvelles règles applicables par le régime de retraite de base

Pour bénéficier d’une pension de réversion, il faut répondre à plusieurs conditions.

La première concerne l’âge. Il faut en effet avoir 55 ans minimum pour espérer obtenir son versement. Viennent ensuite les règles liées aux ressources. Si l’an dernier, le conjoint survivant devait justifier de revenus inférieurs à 20 550,40 euros, il devra cette année toucher moins de 20 862,40 euros par an, s’il est seul.

En revanche, en couple, les ressources du nouveau conjoint seront prises en compte. Les revenus communs ne devront alors pas dépasser les 33 379,84 euros annuels, contre 32 880,64 euros en 2018, rappelle Capital.

Cela vaut d’ailleurs pour l’attribution de la pension et pour son versement annuel.

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Pension de réversion : quel montant ?

Cette année, la somme de la pension de réversion ne dépassera pas les 10 941,48 euros (contre 10 727,64 euros en 2018).

Elle représente d’ailleurs 54% de la retraite de base du conjoint décédé, ou de celle qu’il aurait perçue.

Toutefois, si les revenus du conjoint survivant venaient à fluctuer après la liquidation de la pension de réversion, le montant pourra être révisé, à la baisse comme à la hausse.

Et ce, seulement jusqu’à la liquidation de ses propres droits à la retraite. Après cela, ce ne sera plus possible. De même s’il atteint 62 ans, et qu’il ne peut prétendre à une retraite personnelle.

Si la somme de la réversion et des ressources du conjoint survivant dépasse le plafond annuel fixé, la pension sera réduite à hauteur du dépassement.

Pension de réversion : quelles nouveautés s’appliquent aux complémentaires ?

Ici, aucune condition de ressources !

En revanche, le régime complémentaire octroie une pension de réversion seulement si le conjoint survivant n’est pas remarié.

Un âge minimum est également requis. Jusqu’à présent, il fallait avoir au moins 60 ans à l’Argic. Désormais, celui-ci est fixé à 55 ans, tout comme dans le régime de base. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Notons toutefois que la condition d’âge n’est pas appliquée aux survivants invalides ou ayant a minima deux enfants à charge.

Il faudra cependant être vigilant. Car cet abaissement de la condition d’âge ne vaut que pour les décès survenus à compter du 1er janvier 2019.

Si ce n’est pas le cas, il faudra malheureusement patienter jusqu’à 60 ans pour jouir de la réversion Argirc.