Demander sa pension de retraite alors qu'on touche déjà une pension de réversion permet d'obtenir la révision de cette dernière. Quelles sont les démarches à effectuer ? Et à quoi faut-il prendre garde ? 

Lorsqu'on touche une pension de réversion du régime général, celle-ci peut-être révisée. Le montant peut être revu à la hausse ou à la baisse, selon les revenus que vous déclarez. Que se passe-t-il quand vous touchez une pension de réversion et que vous allez prendre votre retraite ?

Pas de révision pour l’Agirc-Arrco

Selon le site Pleinevie.fr, il n'y a aucune demande de révision à effectuer auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav). Il suffit de demander sa retraite. Ensuite, la CNAV va prendre en compte cette nouvelle situation et les changements de ressources qui en découlent. La révision sera automatique. La retraite de réversion est révisée à partir du premier jour du mois qui suit la date de modification des ressources, souligne le site de la cfdt-retraités.

Attention à "la cristallisation" des pensions de réversion. La dernière révision a lieu trois mois après le point de départ de l’ensemble des pensions de retraite de base et complémentaires du demandeur. Après, il ne sera plus possible de réviserle montant de la pension de réversion. La retraite complémentaire versée par l’Agirc-Arrco n'est pas soumise à des conditions de ressources. Cela signifie qu'elle ne change pas à partir du moment où elle est attribuée. Son montant ne varie pas, quels que soient les revenus du survivant.

Vers une revalorisation de 4 % cet été

Tout comme les pensions du régime général, les pensions de réversion devaient être revalorisées à compter du 1er juillet pour un paiement en août. Le taux de revalorisation devrait atteindre 4 %. Mais il faut encore attendre que le projet de loi pouvoir d'achat soit acté.

Pour rappel, la pension de réversion correspond à une partie de la retraite que touchait une personne décédée. La somme est versée à l'époux (et/ou ex-époux) survivant, et aux enfants sous certaines conditions. Tous les régimes de retraite sont concernés mais le montant de la pension varie d'une caisse à l'autre. Dans le secteur privé, le montant de la pension équivaut à 54 % des droits que percevait le conjoint décédé ou qu'il aurait pu percevoir. Pour les fonctionnaires, elle s'élève à 50 %.