Singer Elon Musk et donner à un enfant un prénom composé de lettres ou de chiffres ? Ce ne sera sans doute pas possible en France. Voici un liste de noms insolites qui ne passeront pas devant un officier d'état...
Il n'a pas prononcé le mot. Pourtant, lors de ses voeux télévisés du 31 décembre 2024, pour l'année 2025, le président de la République a laissé entendre qu'il comptait requérir l'avis des Français, ce qui, dans le droit français peut-être réalisé par le biais d'un référendum. "J e vous demanderai aussi d e trancher certains de ces sujets déterminants. Car chacun d’entre vous aura un rôle à jouer", a-t-il ainsi déclaré.
L'itiniative d'un référendum
Deux articles de la Constitution le permettent. L'article 11 en dispose ainsi que cette initiative est entre les mains du :
" Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées (...)"
Des Parlementaires peuvent demander la tenue d'un référendum, même sans détenir pour cela la majorité, s'ils disposent pour cela d'un soutien d'un très grand nombre de citoyens (10% du corps électoral ce qui représente 4,8 millions de signatures environ, indique le site Vie Publique. Un tel référendum d'initiative partagée n'a pas encore été organisé en France.
L'initiative d'un référendum reste donc surtout entre les mains du président de la République. Vous trouverez la liste des thématiques peuvent êtres abordés lors de ce vote dans le diaporama ci-dessous.
Référendum ou Congrès
Un autre article prévoit également la tenue d'un référendum : une modification importante de la Constitution. Dans ce cas, l'ensemble des électeurs doit se prononcer après l'Assemblée nationale et le Sénat sur l'approbation ou le rejet du texte (article 89).
Le président peut également faire modifier la Constitution par le Parlement réuni en Congrès. Il lui faudra alors convaincre au moins 3 parlementaires sur 5 de voter son projet. En 2024, c'est ainsi qu'a été adopté e projet de loi constitutionnelle relatif à "la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse", qui a fait entrer ce droit dans le texte fondamental.