
C’est un feuilleton dont les épisodes s’enchainent et se ressemblent. La crise qui divise l’UMP - au sens propre comme au sens figuré puisque le groupe parlementaire créé par François Fillon, R-UMP, a été officialisé - n’a toujours pas trouvé d’issue positive. Jean-François Copé er François Fillon, qui s’étaient à nouveau rencontrés mardi soir, n’avaient pas réussi à se mettre d’accord. Une nouvelle entrevue était prévue hier, mais a finalement été repoussée à aujourd’hui pour des raisons d’emploi du temps.
Même la pression exercée par Nicolas Sarkozy en fin de semaine dernière, pour enjoindre l’ancien Premier ministre et le nouveau président de l’UMP à trouver enfin un terrain d’entente, n’aura pas suffi. Lors d’une conférence de presse accordée hier au siège du parti, Jean-François Copé a pourtant fait savoir qu’ils étaient « sur le chemin de la conciliation et de l’apaisement ». « On prend sujet par sujet, on essaie de débloquer la situation » a-t-il expliqué, ajoutant « C'est important qu'on se voit en tête à tête, pour dire ce que nous avons sur le coeur, et lever les incompréhensions et les malentendus ».
De son côté, le groupe parlementaire R-UMP a posé hier sa première question à l’Assemblée nationale. Mais la crise, qui dure depuis bientôt trois semaines, commence sérieusement à exaspérer les militants, mais aussi les membres de l’opposition. Nathalie Kosciusko-Morizet, par exemple, auteur d’une tribune avec Bruno Lemaire dans Le Figaro, a déclaré qu’ « il y a urgence » et souhaite confier « à une constituante le soin de redéfinir les statuts de l'UMP et d'organiser une élection du président au printemps 2013, ainsi que les primaires de 2016 ».

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