Prix humour et politique : la nouvelle sélection
L’an passé, c’est François Hollande qui a décroché le prix de l’humour en politique pour cette phrase lâchée au cours de son quinquennat : "Aujourd’hui, je suis à deux doigts d’être aimé". Le Prix Press club humour et politique vient de dévoiler sa sélection de potentiels vainqueurs pour 2018. Encore une fois, la cuvée nouvelle risque d’arracher quelques larmes. Le grand prix sera remis le 9 avril prochain.
Ce prix est remis depuis 2002. Le président du désormais célèbre club n’est autre que le journaliste Nelson Monfort.
Gilles Le Gendre, le président du groupe LREM
"Nous avons probablement été trop intelligents, trop subtils". Le chef de file des députés de la majorité s’exprimait en décembre 2018, au tout début de la crise des gilets jaunes. Il évoquait alors la politique gouvernementale.
Ségolène Royal, ancienne ministre de l’Ecologie
Ségolène Royal était en pleine promotion de son livre, Ce que je peux enfin vous dire, quand elle a évoqué la crise des gilets jaunes et Emmanuel Macron. L’ancienne candidate à la présidentielle a alors déclaré : "La France n'aurait pas subi ça si j'avais été aux responsabilités".
Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement
Les gilets jaunes auront décidément été sources de saillies qui, hors de leur contexte, peuvent facilement susciter rictus et éclats de rire. Le 5 janvier, alors que son ministère a été pris pour cible la veille par des manifestants, Benjamin Griveaux déclare : "On a eu un début d'année assez Rock'n Roll ; moi j'ai eu une journée porte ouverte".
Pierre-Henri Dumont, député LR du Pas-de-Calais
Les débats à l’Assemblée nationale peuvent parfois donner lieu à des associations de mots et de concepts que seuls les élus de la République semblent être capable d’oser. Le député Pierre-Henri Dumont déclarait ainsi en novembre dernier : "Pour bien accueillir, il faut bien expulser".
Manuel Bompard, directeur de campagne de la France insoumise
Manuel Bompard est particulièrement qualifié quand il s’agit de comptes les temps de parole de chacun. Le 4 février dernier, il tweetait ainsi : "Emmanuel Macron a épuisé son temps de parole médiatique jusqu'à la présidentielle de 2027".
