Michel Barnier a remis la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron ce jeudi 5 décembre. Et les ministres qui ne seront pas reconduits dans le prochain gouvernement vont se retrouver sans emploi. Vont-ils...
Après des mesures d’urgence, un nouveau plan de relance. Afin de "panser les plaies de la crise" et "préparer l’avenir", le gouvernement a effectué ce jeudi 3 septembre au matin de nouvelles annonces. Selon Jean Castex, ce plan, qui est "le plus massif annoncé à ce jour parmi les pays européens" est "à la hauteur de la situation exceptionnelle que nous traversons" a-t-il soutenu auprès du Figaro. "Il s’inscrit dans la continuité des 470 milliards d’euros déjà mobilisés depuis mars 2020 pour financer les mesures d’urgence destinées aux entreprises et salariés, impactés par la crise sanitaire du Coronavirus COVID-19", précise le ministère de l’Economie.Pour ce faire, 100 milliards d'euros sur deux ans seront injectés dans l'économie. Et ce, même si le PIB devrait reculer de 11% cette année.
Plan de relance : 3 grandes priorités
Au total, 70 programmes spécifiques d'investissements sont prévus. Ils sont répartis en trois grandes parties :
- la transition écologique
- la compétitivité de l'économie
- la cohésion sociale et territoriale
Si "certaines mesures ont déjà été adoptées dans le cadre de la 3ᵉ loi de finances rectificative (LFR3) pour 2020 (mesures pour l’emploi des jeunes, activité partielle de longue durée, soutien financier à la relocalisation notamment) ", elles "entreront en vigueur progressivement jusqu’en 2022", peut-on lire sur le site.
Inscrites dans les projets de loi de finances pour 2021, la plupart des autres mesures seront soumises à examen du Parlement en octobre 2020, puis votés d’ici la fin de l’année 2020. "Le Gouvernement fera du suivi de l’exécution du Plan de relance une priorité de la dernière partie du quinquennat", assure le ministère.
Voici en détail, ce qui vous attend.
Plan de relance : "La priorité absolue c'est l'emploi"
Le Premier ministre l’assure : "La priorité absolue c'est l'emploi." "Le volet "emploi" représente en effet un investissement total de 15 milliards d'euros : 6,7 milliards d’euros sont consacrés aux jeunes et aux personnes les plus vulnérables, 7,6 milliards vont servir de "bouclier anti-licenciement" afin de protéger les entreprises, et 1 milliard d’euros vont être investis dans les compétences des salariés.
Le volet Cohésion prévoit également un soutien aux personnes précaires (majoration de l’allocation de rentrée scolaire, hébergement d’urgence, plan de soutien aux associations de lutte contre la pauvreté).
Qu’en est-il du volet écologie et des impôts ?
Plan de relance : baisse des impôts de production, mais pas de "hausse d’impôts"
Si Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, a certifié une baisse de 10 milliards d'euros des impôts de production sur les entreprises, afin de créer de l'emploi, Jean Castex affirme de son côté qu’"il n'y aura pas de hausse d'impôts".
Par ailleurs, sur 100 milliards d’euros, 30 milliards d’euros sont destinés au financement de la transition écologique. Objectif : "accélérer la conversion écologique de l’économie française pour qu’elle soit plus durable et plus économe de nos ressources naturelles et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050", peut-on lire sur le site du ministère de l’Economie.
Dans les mesures annoncées, nous trouvons, entre autres :
- le bonus écologique,
- la prime à la conversion pour l’achat d’un véhicule propre,
- le développement des transports en commun.